En ce dimanche, le temps était lourd. Depuis la veille, une atmosphère moite, étouffante, régnait dans la ville. Pourtant, malgré l'effervescence, la reconstruction battait son plein. Les morts avaient été honorés, brûlés, puis enfin, l'activité avait repris. Plus rien ne serait comme avant. Parmi les changements les plus notables, le retour d'un climat : de plus en plus doux la journée, il devenait frais la nuit les premiers mois... mais cela semblait vouloir appartenir au passé.

Tout comme les ondées ou le vent qui faisait voleter les cheveux. Ce weekend un record de chaleur de vingt-neuf degrés Celsius avait été mesuré plus tôt dans la matinée, et malgré les gros nuages qui s'amoncelaient, obscurcissant le ciel de plus en plus jusqu'à lui donner une fascinante teinte gris-violine, il n'y avait ni ondée ni un souffle d'air. Le ciel bas, lourd, pesait comme un couvercle sur la ville survivante de la Création, comme s'il attendait.

Soudain, alors que les cloches sonnaient les seize heures, un flash lumineux, intense, illuminant toute la ville au sud, déchira les nuages noirs. Il fut immédiatement suivi d'un son sinistre, terriblement fort, qui fit vibrer jusqu'à l'horizon. La panique, la peur d'un nouvel enfer sur Terre vint vriller les estomacs, prendre à la gorge la population. Un vent de panique se mit à souffler dans tout Pandémonium, un vent de désespoir aussi, mâtiné parfois de colère. Quelle était cette nouvelle épreuve ?

De nouveau des éclairs aveuglants, encore,  et encore, à chaque point cardinal, immédiatement suivis d'un tonnerre assourdissant. Et finalement, l’éclair, immense, énorme ramification électrique, d'une puissance à nulle autre pareil même de mémoire d'Antédiluvien, tomba sur la place de l'Apocalypse, dans l’Eden, où il fit voler de nombreux pavés. Quelques passants furent légèrement blessés, mais surtout assourdis et aveuglés.

Alors, un nouvel enfer se déchaina : des trombes d'eau. Cela n'avait rien à voir avec les agréables petites averses printanières auxquelles les pandémoniens s'étaient habitués, non, loin de là. C'était comme si toute l'eau disparue depuis des siècles semblait vouloir les inonder, les abreuver avec violence. En moins d'une minute, chacun se retrouva trempé jusqu'aux os aussi certainement que s'il avait pris un bain tout habillé. Les éclairs se mirent à pleuvoir de concert et le vent se leva, violent, tourbillonnant, menaçant d’arracher les toitures les plus fragiles, rendant tout déplacement difficile. Avec la pluie d’éclairs, rester dehors semblait être le risque de s’exposer à une électrocution par foudroiement.

Barre de progression

Tout post de rp dans un sujet avec [Event n°3] dans son titre ET posté avant le 5 juillet 23h59 fait progresser cette barre.
Plus vous remplissez cette barre, plus la surprise sera GRANDE !

Hors rp

• Il pleut ! Comme vache qui pisse, comme une tempête, comme vous ne l'avez jamais - JAMAIS - vu !
  
• Cet événement est disponible en ouverture jusqu'au 5 Juillet 23h59.
  
• Aucune inscription n'est nécessaire pour participer à cet événement, il vous suffit de mettre [Event n°3] dans le titre de votre rp !
  
• Sans le tag [Event n°3], votre participation ne sera pas comptabilisée pour la barre de progression.
  
• Vous pouvez participer avec autant de personnages que vous le souhaitez. Nous vous rappelons qu'il n'y a pas de minimum de mots par post !
  

Nouveau délai pour la fin de l'évent, vous avez jusqu'au 12 juillet à 23h59 pour faire grandir la barre de progression.

Les posts envoyés après cette date ne compteront pas.

À vos claviers !

Plusieurs éclairs zèbrent la nuit. L’un d’entre eux, plus puissant que les autres, frappe le centre de l’Eden, la place de l’Apocalypse, là où les pandémoniens ont choisi leur destin.

Un grondement sinistre éclate autant dans le ciel que sur la terre, tandis que vous apercevez une tige claire s’élever du sol. Le bois, craquant sous la puissance de sa croissance, s’épanouit en branches éparses tandis qu’il conquiert de la hauteur.

Peu à peu, le ciel retrouve de sa pâleur, et les nuages sombres s’éclaircissent. La pluie battante fait place à une bruine plus douce, tandis que sous vos pied, chaque centimètre de terre non pavé par de la pierre fait émerger des pousses d’herbe tendre.

Pandémonium, et ses alentours, se recouvre d’un début de toison verte, sur chaque bout de terre que vous foulez. Quant à cet arbre qui pousse dans l’Eden, vous le voyez se recouvrir de feuilles tendres dégageant un parfum délicat. Au milieu des ruines, un nouveau jardin recouvert d’herbe tendre se développe sous vos yeux. Et lorsque la pluie cesse enfin, que les nuages se dissipent pour laisser un beau ciel et les astres apparaître, cet arbre d’un blanc immaculé prend place pour vous couvrir de bienfaits.

En terme de jeux

L’arbre au milieu de la place de l’Apocalypse donne :

- Des feuilles d’un blanc immaculé qui rappellent celles d’un olivier, qui en infusion ont le goût du thé, et des vertus stimulantes
- De l’écorce qui a des vertus antiseptiques
- Des fruits - à la chair dessinant de petits nuages, et dont la peau est bleutée - de la famille des oléagineux qui sont très riches en vitamines, minéraux et anti-oxydants (superfruit).
- Des noyaux qui, pressés, fournissent une huile très goûteuse au goût de noisette torréfiée ou qui peuvent être planté pour faire de nouveaux arbres qui perdront la couleur blanche au profit de la couleur verte.
- De la sève qui permet la régénération des tissus (cataplasme)

Ceux qui tentent de prélever les ressources de l’arbre avant qu’elles ne tombent sont assaillis d’images de l’Apocalypse qui les font s’évanouir de terreur.

Pour récolter les fruits, l’écorce, et les feuilles de l’arbre, il faut attendre qu’ils se détachent d’eux-mêmes. Les feuilles de cet arbre primal ne se flétrissent pas, et lorsqu’un petit lambeau d’écorce se décolle, quelques millilitres de sève sont accessibles.

En partant de la place de l’Apocalypse et en se déplaçant vers l’extérieur de la ville :

- Le sol est couvert d’une fine couche d’herbe sur un rayon de 23 km.
- Les terres correspondantes sont fertiles et donc arables !