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Ouverture : La valse des temps

Le Bal Masqué





6 décembre 3402

Les événements étranges et inquiétants de ces derniers temps n’ont pas échappé à l’attention de plusieurs habitants de la ville. Peut-être en faites vous même partie. Peut-être cela vous inquiète-t-il. Peut-être cela vous préoccupe-t-il. Peut-être songez-vous à vous lancer en quête de réponse aux questions qui se posent : qui ? Quoi ? Pourquoi ? Comment ?

Cependant, aujourd’hui, la ville a changé d’ambiance. Plus légère. Plus festive. La musique l’envahit. De joyeux lurons aux allures de fous ou d'hurluberlus vous alpaguent aux quatre coins de Pandémonium, pour vous inviter à vous joindre au bal en vous distribuant des masques divers et variés. Ou bien auriez-vous le vôtre ?

On tente d’apaiser les craintes, les peurs, les tensions. Ce soir, le maître mot est de s’amuser. D’oublier. De tout oublier. De s’oublier.

La salle de bal s’ouvre à tous pour une soirée d’exception où le temps s’arrête. Chants folkloriques ou sonate d’illustres compositeurs aujourd’hui majoritairement oubliés des mortels vous invitent à rejoindre la piste, ou bien à profiter des immenses buffets mis à votre disposition. À croire que toute la réserve de vivres de la ville a été disposée pour votre bon plaisir, ce soir. Sans compter sur l’alcool de champignons qui coule à flots.

Ce soir, vous l’aurez compris, vous festoyez sous les dorures d’une salle luxueuse qui, d’ordinaire, n’accueille que l’élite. Seuls ou accompagnés. Toujours masqués.

Tournez, virez, tant que vous vous amusez. Bienvenue au Bal Masqué. (ohé ohé)

Pour rappel, cet event se déroule sur le discord !
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L'enquête du Bal Masqué

Les indices d'Umbrae




LE BOUDOIR

Au milieu des rumeurs et des moqueries, un bruit disgracieux se fait entendre alors qu'un invité s'assoit. Non, ce ne sont pas les flatulences qui tirent une expression en "o", la bouche ouverte, mais un coussin qui semble contenir... des feuilles de papier.

Il y en a une, puis deux, un véritable petit fleuve de lettres alors que vous ouvrez les coussins pour découvrir un échange épistolaire absolument scandaleux entre deux jeunes gens de bonne famille. Une certaine A. D. et un G. C.



LE BUFFET

En levant les yeux, et en regardant l'assemblée, le regard de Deimos accroche le plus beau tableau du mur. Il dépeint une jeune femme magnifique, pourtant, il est un peu trop loin pour pouvoir lire l'inscription qui titre la personnalité. Cette jeune femme porte un collier, dont le médaillon délicatement ouvragé aux initiales de G. C.

Si un invité se rapproche, il y verra un nom qu'on aura plus entendu depuis longtemps, celui d'Amelia Devon.



LE PETIT SALON

Yehoshua et Yagaog sont couvés du regard par deux patriarches illustres, au regard austère, à jamais immortalisés par le tissu. Au mur, une scène représente la poignée de main qui a marqué l'histoire de Pandémonium avec un grand H. Seuls quelques férus de politique se seront intéressés à cette curieuse alliance entre Cavaleri et Devon. A côté de cette tapisserie étendue au mur, un écriteau en fer vissé au mur : La paix chèrement acquise.



LE BOUDOIR

Les lettres sont nombreuses. D'abord enflammées et pleines de promesses éternelles, elles deviennent douloureusement pressantes.
Soudain, G. C. n'est plus auteur de ces lettres, seule A. D. a écrit. Encore, et encore, des mots décousus, de plus en plus amers, suppliants, et puis... plus rien.

Que s'est-il passé, entre G. C. et A. D. ? Les lettres ne le disent pas.

Mais les mots portent le stigmate d'une affreuse trahison.



LE BUFFET

Le portrait mal accroché d'un homme tombe sur la table de nos invités. Ecrasant de sa hauteur les consommations posées sur la table, il laisse entre-voir dans son dos une écriture manuscrite datée mais lisible. Il est question d'une histoire d'amour qui a viré au drame. Un récit poignant d'une jeune femme éprise et blessée. Une injustice qu'elle clame haut et fort, de trois frères Cavaleri l'ayant humiliée. Il est question d'un journal dans lequel ses sombres secrets sont cachés, annonciateurs d'une vengeance.



LE GRAND HALL

Scritch.

Yagaog manque de glisser sur quelque chose, un morceau de papier chiffonné, collé à sa chaussure. L’encre a bavé, mais on peut encore lire, en lettres délavées : “Je vais le faire souffrir autant qu’il m’a blessée.”



LES VESTIAIRES

Entre les manteaux et les belles vestes, un tableau se distingue du décors. Trois frères distingués rangés par ordre du plus vieux au plus jeune. Derrière eux, sur une table, une bouteille est peinte et se distingue des autres denrées. “Au plus beau”, le nom du vin sur l'étiquette. Leurs sourires semblent pincés, et leurs regards belliqueux, pourtant ils donnent le change.



LA GRANDE PISTE DE DANSE

Certains ont le pas lourd, d'autres ont le pas léger, une dalle encadrant le parquet de la salle de danse se soulève et laisse échapper un papier qui reste à terre, sautant aux yeux des plus observateurs d'entre vous. Ce papier de soie révèle un croquis datant d’il y a 100 ans avec le dessin d'étiquettes de bouteilles d'alcool “Au plus beau”, et des annotations marquées partout VENGEANCE de façon obsessionnelle.



LE BUFFET

Aymeric se souvient d'une chanson d'enfance qu'il a apprise en même temps que tous les autres enfants Cavaleri. Pour autant, les adultes n'ont pas été très francs sur son origine. On la chante, mais on ne sait pas quelle sombre histoire est derrière. Ecoutez donc...

”Il était un petit homme qui s’appelait Dimitri (Carabi).
Il s’en fut à la cave, des Cavaleri
(Carabi, titi Carabi, toto Carabo compère Dimitri)
Te laisseras-tu, te laisseras-tu, te laisseras-tu mouri ?

Il s’en fut à la cave, des Cavaleri (Carabi)
Seul avec son bon vin, fumer lui prit l’envie
(Carabi, titi Carabi, toto Carabo compère Dimitri)
Te laisseras-tu, te laisseras-tu, te laisseras-tu mouri ?

Seul avec son bon vin, fumer lui prit l’envie (Carabi)
Une braise s’envola, causant un incendie
(Carabi, titi Carabi, toto Carabo compère Dimitri)
Te laisseras-tu, te laisseras-tu, te laisseras-tu mouri ?

Une braise s’envola, causant un incendie (Carabi)
Ivre comme un marin, Dimitri fut tout cuit
(Carabi, titi Carabi, toto Carabo compère Dimitri)
Finiras-tu, finiras-tu, finiras-tu mouri !”



SALLE DE REPOUDRAGE DE NEZ

La vasque qu'utilise Caleb est surplombée par un vieux miroir. Un vieux document glisse entre celui-ci et le mur, révélant quelques écritures datées. On peut y lire "Bon de commande". Mais faut le déloger de là pour savoir de quoi il en retourne. Attention ! Le papier est fragile !



SALLE DE REPOUDRAGE DE NEZ

Le document est écrit à la main.

BON DE COMMANDE

(partie illisible) Amélia D (Illisible)
quantité 1 (illisible) Poison
(Illisible) Neo €

Fournisseur (illisible)

Au dos du document, la promesse solennelle d'une vengeance qui arrivera à point nommé.





LE GRAND HALL

Un serveur frôle de trop près un rideau qui se déplace d'une vingtaine de centimètres. Là, dans le plâtre du mur, une gravure au couteau : Amelia + Georg, entourés d'un cœur asymétrique.



LE PETIT SALON

Sous le pied de Gabriel, une feuille vient de se coller, sortant de sous un fauteuil, oubliée depuis longtemps. Au papier jaunis, et à l'écriture partiellement effacée, voilà le message qu'on arrive encore à distinguer :

"Cher journal,"
(Illisible)
“La caisse est envoyée, j’espère qu’ils boiront les bouteilles marquées d’un X au fond en premier. Et alors… ils payeront leur affront.”
(Illisible)



LE PETIT SALON

Un homme d'une quarantaine d'année zig-zague entre les participants. Il a un teint maladif. Il tient fermement contre lui une bouteille vide couverte de poussière. L'étiquette, bien que vieillie, laisse apparaître une vielle écriture : "Au plus beau".

Il tombe raide mort, le visage veiné de noir, victime d'un poison. La bouteille de vin, vide, ne laisse pas savoir s'il en a été le seul consommateur. Voilà, mes chers amis, une sombre nouvelle. N'avez-vous pas tardé à vous lancer dans la recherche de cet étrange mystère qui baigne ces lieux ?



LE PETIT SALON

De la poche de l'homme mort, un papier dépasse. Sur celui-ci, est noté une étrange chorégraphie faite par 4 couples en simultané. Il y a le point de départ, le point d'arrivée, mais tout ce qui se fait entre est libre d'interprétation. La seule condition est que cela suive le rythme d'une valse romantique, et que chacun commence et termine exactement au même moment.

Il faudra être 8, ensemble, pour dénouer le mystère de ce bal.

Au dos du vieux papier vieillis, une note : "La grande piste de danse". Tout en bas, comme sur un mauvais contrat qui dissimule des choses : "Attention aux bouteilles marquées d'un X."

Oups... notre mort n'a certainement pas lu jusqu'au bout.

Lisez toujours les petits caractères en bas de la page ~



LE BUFFET

Le serveur regarde le manticore ennuyé.

-Ne criez pas si fort s'il vous plaît, vous allez inquiéter les clients. Nous ne servons pas de vin portant ce nom.

Il a l'air vraiment très ennuyé. Mais d'où vient cette bouteille si ce ne sont pas les organisateurs qui le fournissent ?



LA GRANDE PISTE DE DANSE

De l'entente de chacun, de leur art et de leurs pas tantôt sûrs, tantôt hésitants, naît l'impulsion qui met en marche le mécanisme.

Clic... Clic... Clic...

Une trappe au milieu de la pièce s'ouvre, laissant sortir un peu de poussière. En soulevant le panneau de bois, vous trouvez une grande caisse vieillie. Les grandes bouteilles à l'intérieur sont vides. Celles qui ont un X gravé dessus sont brisées. Seules restent des petites flasques, d'un vin sain et pur, millésimé.

Mes chers amis, qui aurait pu prédire qu'Amelia Devon, Georg Cavaleri, et vos pas de danses, auraient pu vous mener à un tel trésor ?

Servez vous, et dégustez, au bal masqué (ohé ohé) !
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L'enquête du Bal Masqué



L'histoire des bouteilles de vin



Ecoutez l'histoire que racontent les flasques trouvées sous le parquet de la salle de bal.

Le drame se déroula un siècle auparavant. Amelia Devon, une jeune fille de bonne famille, était terriblement éprise d'un fils Cavaleri : Georg.
La belle, enflammée par leurs nuits échappées, leurs baisers secrets et leur amour naissant, lui déclara sa flamme devant une assemblée de caduties.
Hélas, Amelia était humaine. En place d'une promesse éternelle, elle ne reçut que des railleries.

Georg et ses deux frères firent de ce qui devait être le plus beau jour de sa vie une humiliation cuisante.
Rongée par la colère, Amelia mit sur pied un plan redoutable. Consciente de la vanité des trois frères, elle fit livrer aux Cavaleri la caisse du millésime de l'année "Au plus beau".

Les trois frères, chacun persuadé d'être l'heureux désigné, s'écharpèrent. Dans la cohue, et par ego, Georg tua son cadet en utilisant son Don et récupéra le précieux bien.
La nuit endeuillée d'un Doué passa en un battement de cil. Peu précautionneux, Georg pris d'une folle envolée déboucha une bouteille marquée d'un X et s'empoisonna.

Le lendemain, il ne resta plus qu'un frère : Dimitri.

Les Cavaleri étaient redoutés pour leur propension au chaos. Le benjamin n'y était pas étranger. Il conserva la caisse précieusement, y voyant une arme potentielle.
Un soir, passablement ivre d'un dîner de famille, il alla contempler son trésor, un précieux tabac aux lèvres.

Une étincelle suffit pour mettre fin aux jours du troisième frère.

La famille Cavaleri privée de trois fils, les Devon n'étaient plus en bonnes grâces. Amelia par sa blessure avait involontairement supprimé non pas un mais trois frères. Les familles négocièrent âprement, en conflit silencieux, glacial pendant des mois.

Pour apaiser les tensions et donner un autre sens à la boisson tant convoitée, les patriarches Devon et Cavaleri enterrèrent la hache de guerre en s'offrant mutuellement une bouteille de vin chaque année.

Nul ne trouva jamais ce qu'il était advenu des bouteilles restantes. On les pensait perdues dans l'incendie, et pourtant...

C'est bien sur elles qu'ont mis la main les danseurs de valse.

Personnages en possession d'une flasque de vin



Austin L. Peacock
Aymeric Cavaleri
Barnabé de GrandChamp
Berlioz
Daren Vacaresco
Deimos
Eléazar Hossanah
Haydn
Nour
Quon
Yagaog

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