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Orchys Cythiarel
Vampire Aristocrate
Vampire Aristocrate



Durant le trajet Noâm ne voulut pas le lâcher. Etait-ce pour éviter de tomber ou parce qu'il avait peur qu'il disparaisse comme il l'avait précédemment dit? Peut-être les deux, mais à ses yeux, il pensait vraiment que le vampire était illusoire, une pure création de son esprit drogué. Orchys avait peur de ce réveil, quand il serait sobre. Redeviendrait-il aussi désagréable qu'à leur première rencontre? Inquiet, anxieux et pourtant rassuré de l'avoir retrouvé, et ... de l'avoir contre lui il ne pose pas plus de question que ça, profitant juste de ce contact, de cette humeur caline qu'il lui offre. Il en a tellement peu eu durant tous ces siècles, choix stupidement personnel aussi, qu'il se dit avoir fait une belle connerie quand il se rend compte de ce qu'il a ressenti aux étreintes du faune. Est-ce parce que c'est lui? Il le surveille du coin de l'œil, ayant peur qu'il fasse une mauvaise réaction à ce qu'il a pris. S'il retrouve le blaireau qui lui a vendu une telle ignominie, il lui coupe les pieds. Pourquoi les pieds, il ne sait pas , voilà. Un problème?

Arrivé enfin à la porte, Orchys appuie juste sur un bouton, qui active une cordelette dans le mur et signifie dans le hall d'entrée que quelqu'un est là. Pour que Jemah ou sa copine soient au courant. Sans un mot, son regard se retourne sur Noam quand il sent son cœur accélère et le voit faire un pas en arrière. Non, on recule pas. Pourquoi est-il terrifié à ce point? Il ne lui a rien fait d'horrible en plus en ces lieux... à part ... le boire et l'engueuler. Oui bon ok... Il le laisse alors monter à son rythme, lever la main. Veut-il toquer? Il n'a pas du voir qu'il avait déjà sonner. Ah oui , c'est vrai... un fantôme ne peut pas ouvrir les portes...

Est-il vraiment obligé de jouer ce jeu du fantôme? Oh misère... Cette drogue, c'est vraiment du vomis de bébé!
Un soupir de culpabilité en se massant entre les arcades de son index, avant d'entendre le loquet s'ouvrir doucement la petite ombre filer aussi vite. Magie, il a ouvert, tada! Alors il passe en premier, et glissant ses doigts dans les siens, il l'entraine lentement à passer la porte.

Le vieux vampire sent Jemah dont le coeur accélère. Derrière son dos, il lui fait signe de fermer discrètement la porte d'entrée à clé sans se faire voir ce qui était possible en passant à travers chaque pièce qui menaient à la porte elles aussi.

- Ca va aller... Dis lui ce que tu m'as dit dans la rue tout à l'heure...  
Il s'arrête en face de lui et lui sourit doucement, lui caressant la main de la sienne. Il la lâche doucement.

- Je vais le chercher d'accord.. reste là...

Derrière, Jemah vient juste de fermer à clef et aussi vite parti. Elle court en silence, faisant le tour à moitié courbé comme une ninja, traversant le salon, la cuisine, puis accédant aux marches qui mènent aux appartements d'Orchys. Orchys lui s'éloigne lentement à reculons...

- Promis ... fais moi confiance...
Il lui tourne le dos lentement et part lentement comme un fantôme, démarche frêle sous son long manteau de feutre ,  comme si rien ne pouvait l'atteindre.

Aussitôt en dehors de la vue du faune, il se met à courir au sous sol, commençant à se dévêtir dans l'optique de se changer. Il doit revenir différemment pour se rendre crédible. Tu parles d'une folie! Il n'a JAMAIS du faire un truc pareil. Il n'aurait jamais fait une telle excentricité en présence de Sindri. S'il le voyait, il se demanderait si lui aussi il a pris du vomis de bébé. Son manteau vole dans un petit vestibule et c'est Jemah qui le prend en pleine poire.
- Il est revenu? Vous l'avez retrouvé?

- Chhhhhu! qu'il lui fait en mettant une main sur sa bouche. Il est drogué, je l'ai trouvé mal en point. Il me prend pour un fantôme, je dois aller chercher le vrai Orchys, amène moi la chemise blanche et un pantalon serré sec, vite. Il vire son écharpe, sa tunique détrempé, son pantalon, manquant de s'éclater le nez au sol, mais se retient à un meuble en sautillant.

- Blanc le pantalon, qu'il murmure fort, en tirant comme un forcené. Forcément quand on a oublié de retiré les chaussures avant. Le pantalon dégage dans le vestibule aussi et Jemah accourt avec les vêtements et une serviette pour ses cheveux, tenant dans sa bouche des épingles.
- Vite.
- Je vous ai jamais vu comme ça..., qu'elle murmure aussi en souriant.
- Chut, aucun commentaire.
Il lui prend le pantalon et l'enfile rapidement, puis la chemise aux manches amples un peu de style renaissance, au style échancré. Il enlève deux colliers, qu'il remplace par un plus discrêt qui pend dans sa chemise, attrape ses cheveux , les balance en avant. Serviette, on frotte, on attrape, en entortille, merci les noeuds demain , il se redresse, on enroule. Epingles, chlak chlak chlak, des mèches devant et sur la nuque, un coup d'oeil au miroir et ...

- Parfait.
Jemah rigole en ramassant les affaires.
- Quoi?
- Oh rien, vous êtes mignon quand vous cherchez à plaire.
- Je ne... file, affichant une tête étonné et un peu offusqué mais une fois disparu , il sourit un peu. Ok. On souffle. Pffffffffffff. Pourquoi il stresse, il était en train de l'embrasser y'a trente minutes! Oui mais il était un fantôme! Il remonte. Ne pas courir, ne pas aller trop lentement. Euh c'est bien comme ça? Non mais quelle idée, il ne s'est jamais pris la tête pour un détail si stupide. Quand enfin il apparait dans la cour, il voit Noam en face de lui, torse nu. Qu'est-ce que.... D'abord étonné, il cligne des yeux puis commence à s'approcher...se mordant discrêtement la lèvre.  

- ...  
Oui, feindre d'être perturbé. Oui non en fait pas feindre, puisqu'il est perturbé. Il l'a à peine laissé deux minutes, qu'il a l'impression de l'avoir abandonné. Le voir là, au milieu du hall, seul et détrempé, ça lui fait un mal de chien au cœur.

-...
Il s'approche de lui jusqu'à toucher sa main gelée, et commence à quand même beaucoup plus s'inquiéter maintenant qu'il est dans ses murs.
Il lui touche les joues des deux mains, poussant ses mèches rebelles, chassant l'eau , lui caressant des pouces doucement. Un temps, le temps semble s'être arrêter. Il déglutit, glissant ses mains sur son cou, puis son torse. Il a envie de l'entrainer avec lui, mais cette boite entre eux ...

- Qu'est-ce que c'est?



Dernière édition par Orchys Cythiarel le Mar 6 Sep - 18:34, édité 2 fois


1M75 - FIN - ASPECT NOBLE, TIRE A QUATRE EPINGLES - BANQUE A POLLEN ET POLLINISATION -  4812 ANS - MAITRE DE SERRES - VEND SES SERVICES (POLLENS, PLANTES , EXPLO, ETC) - TRES AISE - FILS DE SINDRI - YEUX BLEUS A ROUGE FONCE - CHEVEUX LONGS AMBRES BLONDS - CANINES DISCRETES
KoalaVolant
Noâm
Sang-mêlé Faune
Sang-mêlé Faune

Cœurs à Genoux
Noâm & Orchys

Il voyait trouble, plus encore que d’habitude mais il connaissait les lieux à présent. Il connaissait les mosaïques en céramique sur les murs. Il connaissait les nombreuses portes – même s’il ignorait où la plupart d’entre elles menaient.
Ses yeux fixèrent un instant le visage d’Orchys. Lui dire ce qu’il lui avait dit tout à l’heure ? Mais il lui avait dit tellement de choses cette dernière heure ! Comment pouvait-il se souvenir de tout et lui répéter exactement tout ce qu’il lui avait confié ?
Il y avait aussi un autre point crucial à soulever : c’était une chose de confier ses émotions les plus profondes à une illusion ; c’en était une autre de les confier à la véritable personne concernée.
Les longs doigts gantés le lâchèrent et il n’eut pas le temps de chercher à le retenir. Il le vit reculer, tendit la main pour l’attraper avant de la laisser retomber et de hocher simplement la tête.
Ok, ne pas bouger. Patienter. Se préparer mentalement à la confrontation.
Il prit une grande inspiration, expira lentement et attendit.

Trente secondes et cinq dixièmes plus tard – environ – il s’était tourné vers la porte pour sortir, pris d’une soudaine panique. Il ne pourrait jamais lui faire face dans son état ! Il avait consommé, Orchys allait forcément être fâché… Surtout qu’il ne pouvait pas lui offrir sa veine comme repas pour se faire pardonner.
Se faire pardonner quoi déjà ?
Il n’avait rien fait de mal.
Mais la porte refusa de s’ouvrir. Il gémit en posant son front contre le bois de la porte. Puis se tourna de nouveau face au hall en angoissant.
Il en mettait du temps…

Il fit un pas puis deux en direction des sous-sols avant de se raviser, baissant le nez par terre.
Pour voir les énormes traces noires que ses pieds sales venaient de laisser sur le sol.
Ah… Oups ! Il regarda autour de lui mais ne trouva rien pour réparer ses bêtises. Son regard glissa sur la boîte – Non… - puis sur son T-shirt trempé qui lui collait à la peau.
La serpillère parfaite était née.

Si bien que lorsqu’Orchys remonterait, il trouverait le faune torse-nu, de nouveau son paquet dans les mains, et son haut à la couleur indéfinissables étalés sous ses pieds. Le sol serait presque propre et sans trop de traces visibles de ses pas.
Il aurait pu ne pas le regarder mais le vampire semblait briller d’un éclat particulier – flou à cette distance.
Et plus il s’avança vers lui plus Noâm se redressa comme pour mieux le voir. Ou retrouver sa stature naturelle ?
Il le laissa le toucher sans chercher à reculer, le dévisageant ostensiblement.
Lui dire ce qu’il avait raconter précédemment…


« Tu es beau. »


… Non, c’était peut-être pas ça le plus important mais l’esprit du faune avait bien du mal à rester concentré sur la même idée plus d’une minute.
Heureusement Orchys le sauva en désignant la boîte et en lui demandant ce que ça pouvait bien être.


« La chemise et les chaussures que tu m’as prêté la dernière fois. Je suis venu te les rendre. Parce que je suis beaucoup de chose mais je ne suis pas un voleur. »


Sa voix avait quelque chose de trainant et il semblait faire des efforts pour qu’elle reste calme et articulée. Elle était toute petite aussi, il s’entendait à peine.
Pourtant, il le dévorait de ses pupilles trop grandes, incapable de détourner les yeux de son visage.
Il décolla lentement la boîte de son corps pour mieux la lui tendre, sans violence, d’un geste un peu tremblant.


« Je ne te dérangerai plus maintenant. Tu peux ouvrir la porte. »


Mais au fond de lui, ce qu’il désirait vraiment, c’était retourner dans le bassin, à ce moment d’une rare douceur et son regard le trahit, dérivant un bref instant dans la direction qui menait aux appartements du vampire.

© Laueee



[+18] Cœurs à genoux [Noâm] Mjvc

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Orchys Cythiarel
Vampire Aristocrate
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Son regard plongea sur les pieds du faune. Il avait.. essuyé le sol avec son tee shirt? Mais quelle folie lui avait pris? S’était-il montré si strict avec lui qu’il avait peur de faire démonter pour si peu? Faisait-il si peur? Il se souvint de ce que Jemah avait dit à Noâm. Qu’il faisait peur quand il était en colère. Et cette franchise drastique qu’il avait eu à son égard l’avait fait partir juste après... Il devait se rendre à l’évidence, il avait été trop dur avec lui. Trop dur ou maladroit ou les deux.

Quand enfin il le touche enfin, c’est pour recevoir un compliment non dénué d’importance. Il cligna des yeux un peu surpris, ne s’attendant pas à ce que le faune redise une chose pareille. Il ne manquait pas vraiment de sang ce soir, il avait juste été chasser pour se renflouer car demain soir viendrait une autre pollinisation mais ... cela pourrait attendre un jour. Aussi il rosit un peu à l’arrière des joues, touché, détournant bien vite l’attention. Pourquoi, il lui avait pourtant demander de le répéter et là il se montrait gêné. Illogisme bonjour.

Il fut on ne peut plus surpris de voir que l’immense trésor n’était autre que de simples vêtements. Mon dieu... il était sérieux? Déstabilisé mais aussi touché, Orchys prit alors la boite et la mit sur le coté de sa hanche pour s’approcher de Noâm et venir lui embrasser la joue doucement, murmurant un fugace et chaud «merci» au creux de l’oreille. Mais à peine fut-il un peu reculé, qu’il posa la boite sur un petit banc le long du mur de mosaïque. Un coup d’oeil à Jemah en fond du couloir qui sautillait excitée sur place. Il sourit et lui fit signe. Visiblement pour une raison inconnue, la petite , même si elle subissait le pouvoir de Noâm, avait réussi à passer par dessus ce sentiment de dégout pour courir vers lui et se jeter sur lui, lui enserrant la taille fort fort.
- Merci d’être revenu... tu nous as manqué...

Elle se détacha de lui, alors qu’Orchys se redresse en souriant doucement à la scène touchante. Elle lui fit un bisou sur la joue, répétant un merci. On voyait la chair de poule sur ses bras, signe que le pouvoir de Noâm agissait mais courageuse, elle s’en fichait, c’était devenu son grand frêre, donc même s’il faisait faire la grimace, il était cool. M’enfin, les bisous, on va se calmer hein, c’est à lui ça, pas à tout le monde. Il se racla un peu la gorge.
- Jemah, prend cette boite et va la ranger dans la chambrette dans mes appartements s’il te plait. Elle appartient à Noam et le contenu aussi. Veille à ce qu’il ait ce qu’il faut pour s’habiller au quotidien.
- Tout de suite!

Alors que la petite file avec la boite précieuse, Orchys s’avance et passe sa main sur la joue de Noâm, pour lui tourner le visage vers lui.
- Tu n’est pas un voleur Noam. Ces affaires sont à toi pour toujours. Quand j’offre quelque chose, je ne le reprends pas, c’est le but d’un cadeau.

Sa main glisse de son visage à son cou, puis son torse. Son rythme cardiaque est si différent de l’autre fois. Si malmené. Est-ce la drogue? En partie oui, mais il y a autre chose. Et tant pis s’il se trompe mais il ne veut pas passer à coté d’un moment pareil... de l’opportunité de le garder avec lui. Il glisse sa main dans la sienne et sans un mot, il l’attire à lui, puis d’un pas lent, le fait suivre vers cet escalier qu’il connaît bien.
- Viens...

Oui il sait, il lui a demandé d’ouvrir la porte, mais ... il a ignoré cette demande. Il n’a aucune envie qu’il s’en aille. Pas comme ça, pas dans cet état, et peut-être même pas dans cette vie. Sans un mot, la chaleur du rez de chaussée les envahissant peu à peu, il descend les marches de pierres, lui a sa suite. La lèvre mordu, il espère mètre après mètre que sa main reste dans la sienne. Une odeur de fleur d’antan et d’herbes aromatiques propres à ce lieu les enrobe lentement et les tapis doux des appartements d’Orchys viennent à toucher les pieds de Noâm. Il finit par s’arrêter au milieu du couloir de l’appartement, ouvert sur tout et revient près de lui. Un peu timidement, face à ce torse nu et surtout ce ventre nu qu’il n’ose trop touché, surtout depuis qu’il en a rêvé la nuit. Il passe le bout des doigts dont il a un peu taillé ses griffes, sur la peau de son épaule, là où il y avait la marque de la morsure... Sa peau était si froide. Un moment d’hésitation, il inspire, croise ses doigts aux siens et recule encore un peu, jusqu’à ce que son dos touche un rideau ambré ample et un peu transparent. Il le pousse de la main tirant Noâm doucement à sa suite, et derrière lui apparaît le bain.

Une lumière lui arrive. Mh? Des bougies ici? Oh la chipie...
Il sourit un peu puis redresse les yeux sur Noâm. Il stresse un peu. Avoir envie du contact de la sorte, ça ne lui ai quasiment jamais arrivé, au delà du simple intérêt physique... Se triturant la lèvre d’un croc, il s’approche un peu plus, pour toucher la lèvre inférieur de Noâm d’un index hésitant, puis du pouce, avant de venir lentement happer ses lèvres des siennes. Une fois en douceur extrême, puis une seconde fois, une main dans le vide, une autre à peine posée sur le haut de son torse.



Dernière édition par Orchys Cythiarel le Mar 6 Sep - 15:25, édité 1 fois


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Noâm & Orchys

Le faune avait déjà oublié ses pieds, les traces de ses méfaits, ou encore son T-shirt. Et ce n’était pas tant la colère d’Orchys qu’il craignait, ou ses mots acides. Non, son esprit était juste totalement détraqué par les substances qu’il avait consommées, si bien qu’on aurait presque pu croire à un frère jumeau : son comportement était en total opposé à celui qu’il avait adopté le jour de leur rencontre. Et pourtant, de sa bouche, ne sortait qu’une vérité crue, celle de son cœur.

Les lèvres du vampire contre sa joue disséminèrent des touches de rouge sur leur rondeur, déstabilisant Noâm qui ne s’y attendait pas. Bientôt, ce furent d’autres bras qui enlacèrent sa taille et il posa une grande main rugueuse sur la chevelure dense de la petite manticore pour mieux la caresser gentiment, un sourire doux étirant ses commissures.
Un autre remerciement accompagné d’un autre baiser chaste et le voilà qui souriait à présent comme un benêt. Où étaient alors ses pensées ? Nul ne le saurait jamais.
Les mots d’Orchys le ramenèrent à l’instant présent – encore une fois – et il regarda la petite filer avec sa boîte, presque déçu de devoir rendre les affaires. (Oui oui, il n’avait pas saisi le sens des propos du maître des lieux).
Et il fallut bien cette main fraiche contre sa peau pour que son attention soit toute entière focalisée sur l’aristocrate et ses jolis lèvres remuantes.


« Mais tu avais l’air en colère ce jour-là, alors, je me suis dit, que peut-être, ce bonheur n’était simplement pas fait pour moi. »


Un frémissement cascade à la suite des longs doigts de pianiste et le sang-mêlé prit une grande inspiration pour mieux soupirer. Leurs mains jointes, il accepta de le suivre, manquant se prendre les pieds dans son t-shirt, grand oublié de cette histoire.
Il le ramassa, t-shirt chiffon, chiffon t-shirt, et le garda en boule dans sa main libre pour mieux se laisser entrainer à sa suite, sans un mot.
Parfois, le monde tanguait un peu autour de lui mais jamais son équilibre ne fut mis à mal par cette situation.
Les odeurs des lieux emplissaient ses narines de mille fragrances agréables mais son regard restait fixé sur la silhouette gracile qui l’entrainait à sa suite.
Etait-ce bien réel ? N’était-il pas fâché de le voir dans cet état ? De ne pas pouvoir le boire ?
Apparemment non, il semblait même plutôt heureux puisqu’il ne l’avait pas mis à la porte une fois le paquet récupéré.
Mais peut-être que ce qui l’attendait était pire que d’être mis dehors ?
Olala trop de questions qui s’emmêlaient dans sa caboche encombrée de doutes !

Bientôt ils s’arrêtèrent et Noâm laissa son regard courir sur les lieux, du moins, sur ce qui n’était pas trop flou. A nouveau, un frisson picora sa peau sous le contact frais.
En vérité, il tremblait de froid et ses lèvres avaient légèrement bleuies mais il n’en avait toujours aucune conscience.
Et à nouveau il laissa Orchys l’entrainer un peu plus loin dans ses appartements.
Enfin, il lui sembla deviner le bassin dans le fond de la pièce mais le vampire sut accaparer son attention, encore.
Les yeux hantés glissèrent sur ce visage pâle et à la peau douce, sur ces lèvres qui vinrent happer timidement les siennes.
Son cœur rata un battement avant de faire une embardée de plus, ses doigts repliés venant glisser contre sa joue tendre.
Et comme plus tôt, le deuxième baiser lui coupa le souffle, l’entraina un peu plus dans la conscience aigüe de ce simple instant.


« Orchys, on peut prendre un bain ? Comme… La dernière fois ? »


Il se sentit soudainement très sale et illégitime à le toucher ainsi et il recula d’un pas coupable, échappant ainsi à son contact. Pourtant, après quelques instants de silence, il vint de lui-même chercher ses doigts pour mieux se diriger avec lui vers le bain, se repérant plus à l’odeur qu’à la vue.
Il ne le lâcha qu’une fois au-bord, s’agenouillant pour mieux observer leur reflet dans l’eau.
Qu’y voyait-il ?
Qu’importait, il ne s’en souviendrait pas demain de toute façon.

Se redressant, il ne lui fallut pas longtemps pour se débarrasser du seul vêtement qui le couvrait encore.
Visiblement, drogue ou pas, la pudeur avait disparu de sa vie depuis bien trop longtemps pour qu’il y accorda une once d’importance !
La petite queue chamoisée s’agitait d’excitation au-dessus de la naissance de ses fesses alors qu’il laissait ses mollets plonger dans l’eau.
Un soupir d’aise, une expression ravie et le Faune sourit devant le bonheur simple qui lui était ainsi offert.
Bientôt, il s’immisça complètement dans l’eau, n’attendant plus qu’une seule chose : qu’Orchys y prenne place à son tour.

© Laueee




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Il ne voulut pas répondre quand il lui expliqua qu'il avait l'air en colère, non pas parce qu'il n'avait pas envie, mais il avait envie d'autre chose et surtout cela ne servirait à rien d'expliquer quoique ce soit pour l'instant. Le tee shirt en boule en main, d'ailleurs bonne question d'où il l'avait trouvé celui là, mais il n'avait pas fini par un meilleur dessein que le premier, Noâm avait accepté de le suivre en bas.

Et être arrivé au bain.. et ces deux baisers échangés, ce fut Noâm qui coupé court au baiser,  pour lui demander s'ils pouvaient reprendre un bain? Le vampire voulait encore sentir sa main sur sa joue et ses lèvres... et à cette question, il se dit interieurement: Really? Pourquoi on serait venu à coté d'un bain si c'est pas pour le prendre? Demandait-il par politesse?

- C'est pour ça que je t'ai amené là, béta... , dit-il avec un léger sourire près à le rembrasser.
D'un coup, il se retrouva seul avec sa volonté d'un troisième bisou. Pourquoi avait-il reculé? Le fuyait-il? Quelle était encore cette expression?  Il lui retint la main pour ne pas qu'il s'éloigne trop mais il lui échappa. MAIS ! Reviens ici veux-tu!  AH bah il revient, et lui reprend la main. Qu'est-ce qu'il fabrique? Tous les faunes étaient-ils tous aussi aléatoires? Orchys le regarde alors faire, après l'avoir suivi mais avoir de nouveau perdu son contact, essayant de comprendre, et le surveillant surtout pour ne pas qu'il glisse au bord du bain, et ne s'éclate quelque chose. Il ne devrait pas se pencher comme ça, il va boire la tasse s'il tombe. Orchys veut pour se rapprocher de lui et ouvre la bouche pour... trop tard, il est déjà de nouveau debout et se déshabille .

- Doux Jésus.
Pris de court, la timidité du vampire lui explose en pleine poire, avec des images qu'il n'est pas prêt d'oublier et soit dit en passant, hum, il n'est pas si mal fait l'animal à l'endroit fatidique. Oh , se chasser les esprits. Sa main a essayé de venir entraver sa propre volonté de voir, mais de ne pas voir aussi , un bon bordel psychologique qu'il n'est pas arrivé à gérer comme il faut, surtout quand entre deux doigts, oui parce que les doigts c'est pas hermétique à la vue, il aperçoit la petite queue. Oh mon dieu, le scientifique qu'il est a envie d'aller la toucher et l'examiner, voir quelle texture ça a et combien elle mesure. Et cette petite agitation là, est-ce que cette queue est le baromètre de Noâm? Est-il si content intérieurement d'aller se baigner? Focus sur la queue toute folle, il en oublie qu'elle est positionnée sur ses fesses et qu'il a donc mater... son cul. Il réalise qu'au bout d'un certain nombre de longues secondes, et regarde ailleurs en clignant des yeux. Mais qu'est-ce qu'il fiche! On se reprend! Au moins quand il était en train de regarder derrière, il a échappé à la distraction du devant qu'il a entrevu.

Mon dieu qu'il fait chaud ici. Orchys regarde un peu le rebord du bassin en secouant le haut de sa chemise pour se faire du vent. Il va décédé si la température continue de monter, enfin s'il n'était pas déjà mort. Du coup, il va ouvrir le rideau et l'accroche pour laisser rentrer la température ambiante et tombe sur Jemah. Grands yeux, il se met entre la vue de Noâm à moitié nu qui se délecte dans l'eau chaude et la petite manticore qui regarde Orchys avec des billes à la place des yeux, les bras chargés d'un plateau de plein de choses à manger. Oh , excellente idée, mais elle est un peu prévenante, là, ça avec le bisou de tout à l'heure, hum. Il prend lentement le plateau , la remercie et lui dit de filer, que ce ne sont pas des choses pour les jeunes filles. Elle ne traine pas et le bouclé revient avec le plateau pour le poser près de Noâm.

- Tu as faim?
Dessus , comme la dernière fois. Accroupi sur le rebord du bain, il l'observe et échappe un petit sourire en coin, il est plutot bel homme quand il ne tire pas la tronche en réalité. Orchys inspire, oui bon, euh, prendre le bain et donc... il se relève pour aller s'asseoir sur un petit banc, à 50 cm de là où il était. Il ote les souliers de tissu enfilés en va vite qui lui servent de chaussons un peu plus dignes, dévoilant des orteils griffus mais manucurés, on est pas des bêtes. Il garde quand même les cheveux en l'air, coiffés, pour éviter d'avoir à les laver, puis tire sur sa chemise et l'ôte lentement, pour la plier. Vient le pantalon, chose un peu plus délicat puisqu'il finit en boxer. Même chose, il le plie. Faut dire que c'est propre, ça n'a servi qu'un quart d'heure, et se munissant d'une serviette, il la pose sur lui et ote son boxer, s'enroulant adroitement de la serviette sans rien dévoiler. Chose étonnante, quand il était humain, sa passion pour la danse orientale, l'obliger à se raser le corps pour être plus  agréable à regarder. Quand Hjalmar l'a transformé, il est resté ainsi, lui donné un corps androgyne atypique car totalement imberbe , une peau douce comme celle d'une femme. Et il ne s'en plaignait pas. C'était plus agréable pour lui aussi.

Il s'avance vers le bassin pour s'asseoir sur le rebord, précautionneusement, plongeant le bas des jambes dans l'eau. Sa timidité était revenue, il ne savait pas trop comment s'y prendre avec Noâm. Devait-il entrer ou attendre qu'il le demande, l'approcher ou rester dans son coin. Observant les reflets de ses jambes dans l'eau opaque, il mordille sa lèvre, hésitant, puis le regarde lui, sans oser entrer dans l'eau. S'il venait à lui demander ou à venir le chercher, oui il le ferait. En réalité, il ferait tout ce qu'il voudrait du moment qu'il ne le laissait plus seul... Alors il reste là, à attendre et un frisson ne manque pas de le rappeler à l'ordre. Faut aussi reconnaitre que de là, il a une belle vue.

- Je... peux venir?



Dernière édition par Orchys Cythiarel le Mar 6 Sep - 15:25, édité 1 fois


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Noâm & Orchys

Comme la dernière fois, ça signifiait bien tous les deux dans l’eau mais visiblement, il n’y avait pas que le faune qui avait l’esprit embrumé et les neurones qui ramaient pour connecter.
Mais une fois le Faune à l’eau, totalement inconscient d’avoir été longuement observé – pour des raisons scientifiques, bien évidemment ! – le vampire s’éloigna et il resta seul.
Ah… Peut-être que finalement, il lui offrait un bain parce qu’il sale et trempé mais qu’il ne voulait pas le partager avec lui ? Après tout, le maître des lieux devaient être propre lui, il n’avait pas besoin d’un bain !

Noâm piqua du nez vers l’eau, observant son reflet rendu trouble par les produits présents dans le bassin. Etait-il si repoussant ? Mais, dans ce cas, pourquoi le vampire l’aurait-il embrassé s’il le trouvait si sale ?
Et par deux fois, en plus de ça !
Ses doigts remontèrent effleurer ses lèvres, avant de venir les mordiller, visiblement soucieux.
Il n’y comprenait rien, et son cerveau dansait toujours un tango désorganisé dans sa boîte crânienne !
Il ne s’aperçut même pas de la présence de Jehma à leur côté, le regard paumé, un ongle torturé entre ses dents.
Puis la voix douce et chantante, ainsi que l’odeur alléchante du plateau, l’obligèrent à focaliser son attention sur ce qui lui était présenté.
Et son estomac choisi ce moment de trouble pour mieux faire connaître son désaccord sur le traitement qu’il avait subi ces dernières vingt-quatre heures !


« Oui, merci. »


Il n’osa rien toucher, d’abord, hésitant, son regard passant du plateau au vampire, du vampire au plateau mais son hôte décida bientôt qu’il ne voulait pas rester à proximité et se releva donc pour s’éloigner un peu.
Ah bon… Nouvelle déception.
Alors le Faune mangea, relativement proprement compte tenu de sa condition, dévorant littéralement le contenu entier de son assiette. Il ne fit pas l’offense au vampire, cette fois-ci, de la lécher.
Ce ne fut qu’en relevant le nez qu’il s’aperçut du changement de tenue d’Orchys, qui s’avançait alors dans sa direction, chastement vêtu d’une serviette.
Mais pourquoi faire ?!
On ne se baignait pas habillé pourtant !
Il ne devait pas vouloir se baigner avec lui, voilà, c’était la preuve qu’il attendait pour se donner raison.
La tristesse affaissa ses sourcils quelque peu mais il s’abstint de lui poser la moindre question.

Les jambes glabres glissèrent bientôt leur douceur dans l’eau veloutée, non loin de lui. Il les observa longuement, l’agitation de l’onde autour d’elles semblant l’hypnotiser si bien qu’il ne capta pas le regard hésitant qui lui était adressé.
Ce fut sa voix – pour changer – qui l’obligea à croiser ses beaux yeux bleus dont il ne pouvait surprendre toutes les nuances à cette distance.
La question eut l’air de le surprendre puis il eut un éclat de rire, franc et bref avant de hocher positivement la tête.


« Mais tu es chez toi, tu as bien le droit d’y faire ce que tu veux, non ? »


Lui qui avait eu si peur qu’il ne veuille pas le rejoindre s’en trouvait profondément soulagé et un doux sourire resta accroché à ses lèvres un long instant avant qu’il ne se rapproche assez de lui pour que leurs peaux se frôle.
Alors seulement, il put admirer la couleur de ses iris, cherchant à en emprisonner toutes les nuances dans sa mémoire, inconscient qu’il était, de son état réel.
Demain, il aurait certainement tout oublié.
Doucement, troublant le silence de l’instant, il leva la main, effleura sa joue pâle, poursuivit sa route dans ses cheveux d’or pour mieux saisir ce qui les retenait « coiffés » et l’en délester avec une douceur étrange.
Si Orchys ne l’en empêchait pas. Ou ne se recoiffait pas.
Et tant pis pour sa volonté de ne pas se mouiller les cheveux ni les laver… Car Noâm le voulait comme cette nuit-là, cette première nuit qui hantait ses rêves sans qu’il ne puisse rien y faire.

Son autre main effleura une hanche gracile sous l’eau, demande silencieuse de rapprocher leurs corps et il n’attendit pourtant pas sa réponse pour réduire la distance entre eux à néant.
A nouveau, il le dévorait d’un regard profond, le surélevant lentement au-dessus d’une cuisse, revisitant la scène sensuelle de la dernière fois, ne précipitant pourtant pas la suite de lui-même cette fois.

© Laueee




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Orchys Cythiarel
Vampire Aristocrate
Vampire Aristocrate



 Le voir manger comme ça lui fit presque regretter de ne plus être humain pour pouvoir apprécier le gout de la nourriture. Durant un temps ça lui avait tant manqué, puis avec les siècles, il avait oublié le gout. Tout était devenu fade. Mais peut-être que son sang en porterait le gout un jour. Il n'avait jamais eu de vraies sources permanentes et si Noâm acceptait ses conditions, alors il serait le premier et bien plus... et ... mais  à quoi pensait-il...

Ce fut quand il lui demanda la permission de le rejoindre, ne voulant pas se prendre de reproche, qu'il fut surpris par le changement d'attitude du faune. Il rit. Ce qui fit un peu sourire le vampire, passé l'étonnement. Bonne question. Il perdit son sourire un peu repris par cette timidité compulsive. Il était nu, nu, tout nu, donc oui, il était gêné. Un Orchys ça porte des vêtements. Tout nu, c'était comme le balancer dans l'arène, dans sa tête. Et puis toutes ces images qui refaisaient surface concernant la nuit passé avec lui... cette nuit où certes il l'avait mordu mais où il avait fait tellement pire... se coller à lui, nu comme un ver et... et l'idée qu'il n'ait justement eu aucune réaction à cet acte lui refit baisser les yeux sur l'eau.

- La dernière fois... tu avais l'air... mécontent et indifférent à mon ... contact.

Oui c'était ça le soucis. Peut-être que sobre, Orchys ne lui plaisait pas. Perplexe, il se laissa glisser dans l'eau avec la serviette, qu'il n'ôta pas, sur le coup il n'y pensa pas vraiment. Comme si , s'il l'enlevait, il allait manquer de respect à la volonté du faune en face de lui. Mais ce dernier ne mit pas longtemps à réduire l'espace entre eux et lui fit échapper un souffle, et de grands yeux surpris, sous des mèches vagabondes. Lui, s'était totalement immergé tout à l'heure, au vu de ses cheveux trempés. Et c'est qui retient l'attention du vampire, qui monte ses mains mouillées et chaudes au front du cornu pour dégager un peu le visage de son camarade de pataugeoire. Méticuleusement, ses doigts fins alignent doucement les mèches, derrière ses oreilles, quand il est arrêté par cette main sur sa peau. Il ne peut plus ignorer le frôlement du faune. A genoux en face de lui, il détaille ses yeux aux pupilles contractées.

Orchys baisse un peu les yeux sur ses épaules qu'il ose toucher du bout de ses doigts bagués, ses bracelets de ses avants s'écrasant doucement sur le haut du torse du faune, pour en caresser la texture. Une vraie peau d'homme qu'il pense au fond de lui, et ça le fascine. D'autres trouveraient ça un peu rêche ou poilu, et alors? lui, il aime. De son temps d'humain, les guerriers, les artisans, ceux qui trimaient dehors à la sueur de leur âme , ceux-là, attiraient son attention.

- Quand tu seras sobre... est-ce que je te plairai toujours comme ce soir...? ... la dernière fois... tu n'as pas aimé mon contact... je parle... au delà de la morsure... tu avais des mots durs et tu grognais toujours et... je me suis dit que tu ne m'aimais pas... c'est puéril mais... ça m'a fait mal... et en même temps, je pouvais pas t'en vouloir... même mon Sir ne m'a jamais touché... je suppose que je n'attire pas assez...

Cette douleur, il osait la confier à quelqu'un dans son état. C'était à la fois incompréhensible et la fois , pénible. Il fut coupé par les cheveux qui tombèrent sur sa nuque et dans l'eau. Il tourna un peu la tête pour récupérer sa chevelure et l'enrouler doucement sur le coté pour qu'elle ne passe que sur une épaule, ne sachant trop comment réagir. Trop de choses à la fois. S'il oubliait son aveu au fond, ce ne serait pas grave. Peut-être qu'il n'était attirant que parce qu'il était sous l'emprise d'une drogue mais ... il voulait bien juste ce moment alors, il s'en contenterait. ça faisait trop mal quand tout était vide ici. S'il ne pouvait avoir que des petits bouts, alors il les prendrait.

Ses mains retournèrent par réflexe sur son haut de torse quand il sentit cette main sous l'eau. Il avale sa salive. Par Creatorem, il était sérieux, il ... le voulait plus prêt. Impossible de ne pas finir pivoine au niveau des oreilles. Oui. Il faisait chaud. Son ventre toucha celui de Noam et là, la faim n'avait pas inhiber certains détails. Son entrejambe sous la serviette sentit sa jumelle à travers le tissu , qui dans le mouvement de l'eau , décida de lui-même de se faire la male sans qu'Orchys ne puisse éviter le contact direct cette fois-ci. Oh mon dieu. Oh mon dieu... il le sentait, contre une de ses cuisses, cuisse qui quitta cette compagnie qui lui avait réveillé le ventre, mais il fit l'effort de se contenir, autant qu'il pouvait.

Sa cuisse monta à l'extérieur de cette de Noâm, sous le contrôle du faune. Orchys n'osait pas baissé les yeux. Son front toucha celui du faune , ses mains entourant sa gorge, fermer un peu les yeux pour tenter de nouveau le contrôle. Ne pas ... enfin vous voyez. Mais sentir ses doigts contre sa cuisse et cette envie du faune qui cette fois-ci avait de lui-même initier la danse, suffisait à contredire toute sa crainte de la fois passée. Pour plus de confort, il remonta l'autre cuisse à l'opposé, caressant la nuque de ses doigts. Cette envie horrible de l'embrasser plus chaudement le prenait mais il laissait monter l'envie, hésitant, les yeux fermés, lèvres pincées. Il finit pas se cambrer dans ses mains pour être coller à lui. Ses pouces caressant doucement les deux cotés de sa mâchoire, il ne réussit pas à se contenir et lentement, ce contact entre l'eau , ce ventre adverse et tout ce qu'il ressentait comme frisson, eurent raison d'une érection discrète. Il avait honte... un vampire si vieux que lui, ne pas se maitriser pour une chose si simple.

- Ne me chasse pas s'il te plait... souffla-t-il honteux en enfouissant sous visage dans son cou, ses bras autour de ses épaules, ne voulant pas se faire jeter pour ne pas arriver à se contenir. Oui, il lui plaisait et oui... il était sensible... résultat? ça craint !




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KoalaVolant
Noâm
Sang-mêlé Faune
Sang-mêlé Faune

Cœurs à genoux
Noâm & Orchys

Les mots du vampire glissaient sur lui en de douces caresses mais leur sens lui échappait parfois. Les sons se mélangeaient pour ne plus donner aucune logique à l’imbroglio qui en résultait. Le Faune n’était surtout pas capable de plonger dans ses souvenirs pour analyser son attitude passée, encore moins les réactions qu’il avait pu avoir face à lui.
Si bien qu’il ne répondit pas face aux doutes et aux fissures que son hôte partagea avec lui, se contentant d’agir en se rapprochant de lui.
Les mains sur ses tempes, dans ses cheveux, lui tirèrent un soupir de satisfaction et il alla même jusqu’à fermer les yeux, semblant apprécier ces chastes attouchements qui lui rappelaient des gestes familiers.

Son regard glissa sur les doigts précieux posés sur ses épaules, ces mains délicates pleines d’une grâce qu’il ne possèderait jamais, quand bien même il ferait tous les efforts du monde. Puis sur ces poignets si fins qu’ils lui paraissaient fragiles, menues comparés aux siens deux fois plus épais, ces longs bras frêles et pâles qu’il effleura de sa main libre, du bout de son nez aussi.
Il n’osait pas le toucher franchement, même après cinquante ans de vie sur cette terre, il savait qu’il ne maitrisait pas toujours sa force. Il n’avait pas conscience que ce corps gracile entre ses bras étaient bien plus solides qu’il n’y paraissait. C’était une évidence qui n’avait aucune consistance pour lui.
Il remonta jusqu’à ces lèvres mouvantes, les mots cascadant en une harmonie de notes chantantes et délicates pour son ouïe atrophiée, capta son regard, cette expression de timidité gênée qu’il arborait encore.
Et il ne put s’empêcher de le trouver beau à nouveau, son cœur palpitant par saccade dans sa poitrine, alors que ses souvenirs se superposaient de nouveau en flash sur la scène présente.
Il le désirait.
Mais peut-être pas de la même manière que ce qu’Orchys pouvait espérer ou imaginer.
Son corps restait sage.


« Plaire… Tu es beau et gracieux, délicat comme les feuilles de cet étrange arbre blanc. Tu brilles d’une lumière feutrée, lointaine, inaccessible… »


Il effleura ses lèvres pourpres d’un pouce rugueux. Il voulait sentir leur étreinte tendre contre les siennes, comme lors des baisers précédents mais était incapable d’initier lui-même le mouvement.
Il avait trop peur, peur de le briser, peur de se montrer brusque et rustre et de le faire fuir à jamais. En témoignaient ses grandes mains qui ne faisaient que frôler le vampire pour l’inciter à se rapprocher de lui ou bien encore à se hisser au-dessus de lui, sans jamais le toucher franchement.
Alors, il préférait se contenter du peu qu’il voulait bien lui offrir, se nourrissant de sa sensualité et de sa… Bienveillance ?… Pour mieux combler le vide qui saignait son cœur à vif.

Lorsqu’Orchys se cacha dans son cou, s’accrochant à lui en le suppliant de ne pas le rejeter, il ne comprit pas ce qu’il voulait dire. La réaction physique de l’Aristocrate ne semblait pas le perturber le moins du monde.
Aussi se contenta-t-il au départ, de glisser une main dans son dos et de le caresser lentement, avec une gentillesse décalée dans le rapport qu’ils entretenaient tous deux.
Puis son nez piqua vers le bas pour mieux se perdre dans ses mèches dorées, sa respiration se faisant plus lente et plus profonde.
Décontracté dans ce bassin aux souvenirs nébuleux placés sous le signe du bonheur, il vivait l’instant présent sans même avoir la pleine conscience de ses actes.
Après un bref instant de ce plaisir olfactif coupable, il se redressa à nouveau et vint glisser un doigt sous son menton pour qu’il cesse de se cacher dans son cou, l’obliger à affronter ses pupilles dilatées, avant d’effleurer à nouveau sa lèvre inférieure.


« …S’il te plait ? »


© Laueee



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Orchys Cythiarel
Vampire Aristocrate
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Noâm était si gentil avec lui, si doux, qu'il avait peine à croire que c'était le même... et quand les mots poétiques vinrent, ils laissèrent Orchys interdit. Avait-il vraiment ramassé le même faune? S'était-il trompé à ce point sur lui? Pourquoi se montrait-il idiot alors qu'il pouvait faire preuve d'autant d'un esprit aussi étonnant? Encore un mystère qu'il se devrait de résoudre, concernant , le Noâmfaunus. ça sonnait un peu comme un truc magique, mais ... ne l'était-il pas? Tantôt grincheux, au parler brut et aux manières sans délicatesse et tantôt... ce qu'il avait devant les yeux, sur la peau et dans les oreilles, tant n'étant qu'une symphonie pour ses sens. Ses caresses étaient délicieuses et les frissons s'enchainèrent. Il n'oublierait pas ses mots, personne ne lui avait jamais dit de telles choses. Delirait-il? Tant pis, il l'aurait bien gardé drogué toute sa vie pour le coup...

De caresses en douceurs , le vampire frêle se retrouve toujours proche de l'autre corps plus robuste que lui, essayant de ne pas être maladroit et l'instant suivant, maladresse malheureuse, il se retrouve dans son cou, honteux de ne rien contrôler mais ses mains le rendent fou de tendresse aussi... il a envie de le sentir contre lui, sans la faim. La faim c'était un début pour briser ce tabou mais ce soir, il ne veut pas le mordre. Il ne veut pas ingurgiter cette chose qui galope dans ses veines et le rend si ... si ... idéal. Ces mots qu'il lui a dit.. l'espace d'un instant, il s'est senti luciole , mais... presque plus personne ne sait ce que c'est aujourd'hui.... c'est si dommage. Tant de choses se sont perdues... Il aimerait partir, loin, trouver de nouvelles choses. Partir avec lui. Oui, c'est bien aussi ça. Mais tout de suite, il n'a pas besoin de partir bien loin. Là à quelques centimètres, là est son continent du soir, là est son étoile du berger nouvelle. Noâm ne se rend pas compte, mais il l'a plus approche , que lui , mieux apprivoisé. Lui demain ne serait pas différent. Noâm peut-être , et celui qui sera inaccessible , ce sera le faune.

Pourtant il aimerait lui dire la vérité. Lui dire qu'en dedans, grouille une noirceur discrète qui abhorre les mortels et ce qu'ils ont fait au monde. Que ce qu'il accorde à ses proches, n'est pas ce qu'il accorderait aux autres, jamais. Il préfère qu'il le voit comme une luciole, c'est mieux et ça lui fait du bien. D'être aimé, et de le ressentir. Quand il avoua donc sa honte et de ne pas le chasser, c'était par peur de voir aussi ce sentiment rassurant d'être aimé disparaitre pour retomber dans les reproches. A le voir ainsi on a du mal à croire qu'il ait pu tenir des millénaires sans flancher dans son rôle au coté de Hjalmar, mais ce n'était pas pareil, il vous dirait. Ici... c'était... il le touchait nu, l'avait embrasser et .. et ... ah mais il en avait marre de se chercher des explications. Rien n'était normal dans tout ça... et il se décomposait intérieurement de son échec.

Quand la main vint lui caressait le dos, comme pour le rassurer ce ne fut peut-être pas l'effet escompté qui eut lieu chez lui. Il se blottit un peu plus dans son cou, ses doigts passant ans les mèches de son cou, pour les enrouler entre de ses doigts doucement , et les laisser filer lentement, puis recommencer. Il aimait son odeur  un peu musquée... Il releva les yeux, la tête toujours penché sur son épaule, le regard à demi clos, sous l'action de son dos. La supplication lui posa d'abord une interrogation. Est-ce que ça voulait dire qu'il n'y avait pas mort d'homme s'il avait une réaction plus bas? Il n'eut le temps de s'y pencher , poussant par son envie. Ses lèvres épousèrent de nouveau les lèvres plus fermes en face. Une fois... deux.. puis trois, lentement. Peu confortable d'être tordu comme ça, il pousse sur sa main du rebord du bassin, derrière le dos de Noam, avant de se rassoir correctement sur lui. Oui bon, cette fois , c'était mort, c'était bien réveillé et Dieu seul sait la dernière fois que ça l'a été.

Faisant abstraction de la chose de toute son âme, il laisse son ventre et son torse se coller à lui, pour l'embrasser un peu plus chaudement , l'eau se mouvant autour d'eux quand le vieux vampire se rapproche de lui comme s'il allait tomber. Emballé dans une pulsion lubrique jusque là refoulée , ses lèvres se font plus gourmandes, jusqu'à ce qu'il attrape doucement la lèvre inférieure entre ses dents pour la relâcher et  la lécher doucement du bout de la langue comme pour faire passer la légère douleur qui aurait peut-être pu y être , et sans attendre, il happe de nouveau ses lèvres, entourant son cou de ses bras, dans un gémissement dont il ne se rend pas compte.





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Noâm
Sang-mêlé Faune
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Cœurs à genoux
Noâm & Orchys

Lorsqu’enfin le message fut compris, Noâm ressentit une bouffée de bien-être et soupira longuement contre ces lèvres tendres et généreuses. Le goût qu’elles laissaient sur sa bouche était la plus exquise des gourmandises quand bien même il aurait été bien en peine d’en comprendre et d’en expliquer la raison.
Ses doigts caressant n’avaient pas cessé leurs encouragements dans le bas de son dos, flattant la peau pâle de son épiderme en de très légères caresses toujours.
Il avait allumé un feu dans le bas-ventre du vampire, un incendie sur lequel il n’avait aucun contrôle alors même que son propre cœur ralentissait vers un rythme un peu plus calme. Plus apaisé.
La tendresse qu’on lui témoignait par ce simple geste suffisait à réchauffer le cœur tendre qui se cachait sous le mur de glace qu’il avait érigé autour pour se protéger. Se protéger de ce monde cruel qui semblait incapable de vouloir de lui.

Le second baiser, puis le troisième allumèrent les étincelles d’un plaisir aussi doux qu’inconnu dans le creux de son ventre, émois timide d’un adolescent qui avait pourtant mené ses propres expériences lorsqu’il en avait eu l’âge.
Mais rien ne pouvait être comparé à l’émotion qui le subjuguait à cet instant précis et qu’il ne savait pas nommer non plus.
Encore aurait-il fallu qu’il soit conscient du tourbillon émotionnel dans lequel l’avait entrainé Orchys sans s’en rendre compte !
Il avait même fermé les yeux, s’arrachant à la vision pittoresque du blond contre lui pour mieux flotter dans un océan de nuages cotonneux.
Il lui fallut l’éloignement éphémère de l’aristocrate pour le précipiter soudainement sur terre et pour que l’éclat améthyste ne dévore à nouveau le bleu glacé de ses iris, ce visage angélique au port élégant.

Le baiser suivant fut lui par contre beaucoup plus déstabilisant, démontrant toute l’ignorance du faune quant aux choses de l’amour. Car si le vampire se fit plus brûlant, plus pressant, ce fut au détriment de l’esprit déjà dissipé d’un Noâm aux abois.
Baiser moins délicat, il frémit sous les crocs gourmands puis la langue avide sans pour autant chercher à se soustraire à ces caresses nouvelles.
Sensation étrange dans ses reins, agitation du palpitant qui s’affola subitement.
Bien sûr, il aurait été aisé de confondre ces signes avec ceux de l’excitation montante induite par leurs jeux !
Mais un détail ne pouvait être ni omis ni ignoré : le corps du sang-mêlé restait désespérément sage malgré les attentions dont il faisait l’objet !
Même le gémissement sournois qui troubla le silence confortable de la pièce ne parvint pas à ramener un sursaut de conscience dans son esprit.



« Orchys… »


Son corps, ébranlé plus que son esprit, s’était raidi sous l’excès d’audace de cette bouche qu’il avait pourtant tant désirée et il parvint à se soustraire à sa fougue, rien que de quelques centimètres, ses paumes chaudes venant épouser ses joues glabres pour mieux le dévisager, caresser les fautives d’un pouce curieux, lissant leur teinte profonde pour tenter de leur rendre leur couleur originale.
Il fallait croire que l’érection contre son ventre ne le gênait pas, mais qu’il n’était pas pour autant en état de tolérer des avances trop entreprenantes.
Un soupir lui échappa alors qu’il venait poser son front contre le sien, se pinçant la lèvre pour savourer le goût qu’Orchys y avait laissé.
Ses doigts glissèrent sur ses épaules, le long de ses bras puis bientôt dans le creux de son dos pour une étreinte aussi tendre que chaste.


« Je suis fatigué… Je crois… »

© Laueee



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Orchys Cythiarel
Vampire Aristocrate
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Bien sûr qu'il n'avait rien compris. Il y avait bien des domaines dans lesquels il était doué, mais concerné le sexe et l'affectif, il n'était pas plus avancé qu'un jeune humain, ayant choisi consciencieusement le fait de n'avoir rien à faire avec tout ça durant des siècles. Et son Sir chaste n'avait bien entendu pas aidé, mais il ne pouvait pas le blâmer, il n'avait pas non plus demandé. Il était de ceux qui se contentait toujours de ce qu'il avait et pour qui le confort se trouve dans les choses stables et sans fluctuation et le cœur n'était pas de ce genre là, donc il l'avait de ses possibilités vers le bonheur. Sans compter qu'il était vampire et qu'un mortel, c'est dans le mot, ça meurt. Lui , restant en vie, et devant tolérer le fait de voir mourir ceux qu'il aurait possiblement aimé? Fallait-il être fou et sort pour signer pareil pacte?

Mais Noâm envoyait au diable tous ces préceptes fonctionnels et vitaux, semant une pagaille magistrale autant dans ses émotions que dans son pragmatisme. Et il se retrouvait à bander comme une simple mortel avili, contre le ventre de ce faune, qui visiblement, lui , ne bandait pas le moins du monde... à partager une flambée de baisers gourmands, l'excitation grandissant doucement en lui sous la caresse de son dos, à la limite de ses reins. Et pourtant rien.

Il y avait-il un dysfonctionnement entre le haut et le bas chez un faune? Comment pouvait-il montrer un tel désir en haut - parce que oui son cœur, c'était un gros traitre - et qu'en bas, ça ne marche pas. Il parait qu'il fait mettre des claques à quelqu'un qui défaille mais si ça concerne une entrejambe doit-on faire pareil? Il n'y pense pas vraiment, trop pris dans cet échange qui vient prendre fin. Au début, il ne comprend pensant qu'il le coupe juste pour un peu mieux respirer ou faire autre chose dans la même lancée. Mais au chaud dans ses mains sur le pourtour de ses mains, les yeux brumeux d'envie,

tout s'arrête.
Ce prénom.
L'incompréhension.
Regard interdit, entre panique naissante d'une erreur, honte grimpante et douleur du rejet, le bouclé, se sent instantanément redescendre en excitation.
Et là, l'excuse, la pire, même si pour le coup, ce n'en était pas un. Mais cette phrase si longtemps donné durant les siècles dans les couples pour échapper à un ébat non désiré: je suis fatigué.
Bim. Orchys reste figé. oh... d'accord...
Il se laisse étreindre docilement mais dans ses yeux on peut lire plusieurs émotions se battant dans un malaise caché. Il ne voulait peut-être que le bain et un bisou après tout... pourquoi lui avoir dit tout ça alors... pour l'appâter et avoir ce qu'il voulait?

Ses mains glissent doucement de ses épaules, il baisse les yeux, se pince la lèvre, en faisant de petits oui de la tête. Il se détache un peu de lui. Ne sachant comment interpréter la chose, il se dit qu'il devrait faire comme il avait toujours fait avec Sindri, prendre le positif de la chose, et faire abstraction du reste , comme un bon majordome et c'était très bien comme ça. Il savait faire ça au moins, faute de savoir gérer le reste.

- Excuse moi... quand tu as demandé , j'ai pensé que tu voulais... Il s'ôte lentement de sa hanche, et s'assoit à coté, confus, se lavant juste un peu.

C'était trop beau. Il ne comprenait plus. Plus rien du tout. Il lui tend timidement le savon et se rince, confus. Que devait-il faire.

- Tu aurais du me dire pour ta fatigue... je ne voulais pas t'importuner à ce point...
Gêné, il cherche du pied la serviette qui est tombé au fond du bain, une de ses mains sous l'eau appuyé sur sa virilité insoumise, qui ne voulait rien savoir il y avait deux minutes de cela et le coup psychologique de l'arrêt d'affection avait eu raison d'elle finalement. Il récupéra la serviette des orteils et s'en entoura, doucement, juste à coté du faune.

- Je ne sais pas ce qui m'a pris désolé... je ne suis pas comme ça d'habitude... Tu..
Il joue avec les reflets blancs dans l'eau du bout des doigts sous l'eau .
- Tu veux sortir et aller dormir?



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Sang-mêlé Faune
Sang-mêlé Faune

Cœurs à genoux
Noâm & Orchys

Les envies et autres désirs dudit faune était un brouillard même pour lui, si bien que s’il ne prenait pas en compte son état – complètement stone – Orchys ne pourrait qu’aller de surprise en surprise.
Désagréables, visiblement.
Il y avait cependant une chose que l’aristocrate avait compris même si la pilule était difficile à avaler : l’excuse n’en était effectivement pas une.
Le monde tournoya un instant autour de Noâm lorsqu’Orchys se détacha de lui, s’arrachant à l’étreinte chaleureuse de ses bras pour mieux s’échapper sur le côté et se savonner.
Il lui fallut un moment d’apathie et une très longue inspiration pour parvenir à l’inclure à nouveau dans son champ de vision, alors qu’il se tournait totalement vers lui, ignorant le savon tendu.
A la place, il l’observait, le sens de ses mots s’emmêlant à nouveau dans son esprit.

Le mouvement dans l’eau, alors que le vampire rattrapait enfin sa serviette, sembla réveiller un instinct chez lui, comme si la lumière se faisaient enfin dans son esprit ! (En réalité, ce ne fut pas le cas mais comme aucune de ses réactions n’avait de logique…)
Ses doigts se refermèrent sur le linge avant que le pauvre Orchys n’ait le temps de se draper dedans, le tirant vers lui – et le vampire avec sans doute.
Mais la serviette n’avait pas d’importance, à peine lui accorda-t-il un regard avant de la laisser tomber sur le bord du bassin.
Saisissant les hanches graciles, ignorant ses questions, les sourcils froncés sous l’incompréhension, il le souleva hors de l’eau pour mieux l’asseoir sur le bord, se faisant une place entre ses cuisses.

Visiblement, les notions de pudeur et de honte avaient été livrées en option chez le sang-mêlé, et le pauvre vampire n’était pas au bout de ses peines.
Car bien sûr, s’il chercha à cacher le reste d’érection qui pointaient entre ses jambes, Noâm, lui s’empara de ses mains délicates pour mieux les écarter, ses yeux vitreux fixés sur ce qui se trouvait là, le problème auquel ils devaient à présent faire face.


« Oh. »


Peut-être le vampire tenta-t-il de lui échapper, ou peut-être fut-il glacé par la scène qui suivit, mais il n’en fallut pas plus à son invité pour glisser ses lèvres chaudes sur son entrecuisse, ses doigts mêlés avec les siens, la courbe de ses cornes frôlant son ventre de nacre, avant qu’une bouche chaude et humide ne s’accapare totalement cette partie de sa personne.

Son comportement sans queue ni tête devait être des plus perturbants mais il n’en avait toujours pas la moindre conscience. Seule survivait dans les limbes de son esprit cet instinct primaire qui lui permettait de se mouvoir encore, alors qu’il semblait se repaître avec une maladresse gourmande de cette érection dont Orchys avait tant honte.

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Orchys Cythiarel
Vampire Aristocrate
Vampire Aristocrate


Tentative de mettre sa serviette qui échoua. Il voulait sortir pour aller chercher de quoi les sécher tous les deux, craignant après ce cuisant échec sensuel que Noâm ne choit dans le bain et qu’il manque de boire la tasse. De ce qu’il avait pu constater, le faune n’était pas super à l’aise avec l’eau la première fois où il avait disparu sous l’eau. Il ne voulait surtout pas rendre les choses désagréables pour lui et surtout, il voulait passer outre ce moment honteux, cette fougue avortée, oublier qu’il n’avait même pas été foutu de se comporter correctement malgré son âge, un âge où on doit avoir déjà acquis sagesse et savoir mais concernant Orchys et le sujet sur le sexe, c’était compliqué. Il avait déjà eu des aventures d’une nuit, faut pas non plus pousser mais... souvent douces, classiques et courtes, rien qui ne puissent enrichir à bloc sa connaissance sur la chose, là où d’autres vampires passaient leur vie au quartier rouge.

Et pensant échapper au faune de sa honte sidéral, la serviette fut attrapée si vite et fort qu’il n’eut le temps de psychologiquement interpréter tout ça, se retrouvant comme un con, les avant bras contre son torse, à moitié tordu dans le bain.

- .... ?!

De nouveau ce contact chaud, alors qu’il peine temps à faire redescendre ce pour quoi il avait si honte, le long de son bas ventre. Que faisait-il? Il l’avait refusé! Il ne comprenait plus. Perdu, il se laisse manipuler docilement dans la simple optique de comprendre, juste de comprendre. Il allait forcément faire une chose logique qui allait se détacher des autres non?  Non? Non , rien! Rien n’était logique puisqu’il se sentit soulevé et posé sur le rebord du bain. Oh mon dieu. Que son dos soit nu, à la vue de possible visiteur, ok, ou des serviteurs, ok, mais là... sur le rebord, on voit ses fesses. ça ne va pas du tout , il ... il faut cacher ça. Vite. Les mains sur ses épaules, son visage exprimant tout le choc du moment.
- Qu’est-ce que tu f...

Aucune réponse à une question avortée par ce corps musclé et plus massif que lui qui se glisse entre ses cuisses. Euh alors que lui soit au dessus, c’est ... plus rassurant pour Orchys mais que Noam prenne cette initiative et qu’il sente les flancs du faune frotter doucement, avec toute l’eau qui coule de sa peau, à l’intérieur de ses cuisses, c’en est une ! Son ventre tremblotte sous le frisson que ça lui procure, et il scelle fort ses lèvres, fermant les yeux pour étouffer totalement une possible réaction sonore. Il est décidément trop sensible. Et ... la créature prude en bas qui était reparti au quart de tour, faisant rerougir les oreilles du vampire, qui ne sait plus où se mettre ni quoi penser.

- Ne... ne regarde pas.. ça va ...passer.


Oui, hein. Il fallait. A quoi pensait-il avant tout ça ? si, ses fesses à la vue de tous. Il inspire comme si ça allait le calmer, ouvrant un œil sur le coté pour chercher une serviette, essayant de ne pas regarder les gestes du faune, qui l’observait probablement comme les minutes, perdu, à cause de la drogue, ne se doutant absolument pas de ce qui était en train de se passer. Ses mains prises dans les siennes, il n’eut pas le temps d’en libérer une pour attraper ce qu’il convoitait. Un énorme frisson , pire que tous les autres lui prit le ventre, les reins, jusqu’à même les fesses et ... entre, ne pensant jamais avoir une sensation pareil à cet endroit, sans même y être touché.

-No... âm!?

Il baisse soudainement les yeux sur ce que le faune s’était attelé à faire avec une douceur incroyable. Mon dieu, mon dieu, mon dieu... fois l’infini dans sa tête. L’incrédulité, l’incompréhension, la surprise, la spontanéité, l’envie incontrôlé, la peur, le «qu’est-ce que je fais, qu’est-ce que je dois faire?» , tout ça se mêlait d’un seul coup dans son cerveau. Il ne savait pas s’il devait le toucher, le repousser. Les mains emprisonnées dans les siennes avec une certaine force, il ne voulait pas les arracher de peur de le vexer. Qu’est-ce qu’il devait faire! Il finit par tirer sur une de ses mains pour se la coller sur la bouche, et étouffer un gémissement, un œil fermé.  

- Non, tu ...

Par creatorem cette vision était si malsaine. Un vrai non , ou un faux? Il ne savai plus. Cette facilité chaude et trempée avec laquelle le faune venait d’avaler son membre l’excita encore plus sans qu’il ne puisse rien y faire, sa colonne vertébrale entière s’incendiant sous cette attention inhabituelle et totalement interdite selon ses principes anciens, pour une raison simple, il était bien trop sensible aux fellations. Sans le vouloir, une respiration pourtant non vitale se fit dans ses poumons comme pour tenter de réguler cette chaleur infernale qui montait dans son visage en plus de son ventre. Ses orteils s’écartèrent sous l’eau, se contractant ensuite en écho aux vagues de plaisir doux qui harcelait lentement le bas du corps du vampire. Sa main quitta par résignation brûlante sa bouche, venant caresser une des cornes qui frôlait son ventre plat. Sa main encore emprisonnée se serra un peu plus à celle du faune. Lèvres pincées, il ne chercha plus à lui échapper, plus à comprendre, littéralement embarqué et malmené entre des ondes d’excitation lentes et sournoises qui balayaient son corps en va et vients immoraux mais ô combien délicieux. Il sentait sa langue, l’intérieur de ses joues, ses mains, son souffle. Un avalement un peu plus osé le fit se cambrant mais les cornes bloquèrent son mouvement vers l’arrière. De son bras libre, il se laissa aller en arrière, pour toucher de ses omoplates le sol froid, laissant une courbe vide entre le sol et le reste de son dos, offrant presque son ventre au ciel. Une de ses cuisses remonta sans réfléchir sur une épaule de Noâm, sa main libre toujours sur une des cornes sans pour autant l’emprisonner.




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KoalaVolant
Noâm
Sang-mêlé Faune
Sang-mêlé Faune

Cœurs à genoux
Noâm & Orchys

Les doigts prisonniers des siens semblèrent se contracter, tentèrent un fol instant de se débattre pour mieux hésiter et renoncer, laissant le faune tout à la dégustation gourmande de ce dessert imprévu. Lent, doux, mais surtout assidu, Noâm semblait fort apprécier ce met, jouant de la langue sur sa longueur comme sur le renflement joufflu qui caressait chacune de ses papilles.
Tout à sa tâche, il ne put s’apercevoir des différentes réactions qu’il provoquait dans le corps, le cœur et l’esprit du vampire, esprit fantôme dans un corps affamé d’affection.
Ses doigts rendus libres ne tardèrent pas à attraper sa hanche, s’ancrant un peu plus dans la réalité de l’acte, sa gourmandise semblant redoubler d’ardeur alors qu’Orchys choisissait de simplement profiter de la gâterie, ses omoplates venant embrasser le sol de mosaïque froid.
La cuisse sur son épaule ne tarda pas à être caressée avec chaleur et lenteur du bout d’une pulpe usée et maladroite.

Il ne fallut visiblement pas longtemps de ce traitement langoureux pour que le corps du vampire ne se tende en un véritable feu d’artifice de sensations.
La jouissance le surprit sans-doute alors que le sang-mêlé continuait sa dégustation avec délectation, une apothéose dont il ne laissa pas une goutte.
Silence et consternation.
La cuisse fut bientôt reposée au sol avec une étonnante délicatesse puis le faune s’extirpa de l’eau à ses côtés, pour mieux venir ramper contre son corps et l’enlacer, glissant son nez dans les somptueux cheveux d’or pour mieux respirer profondément.
Pour un peu, l’image d’un chat repus et contenté, ronronnant de tout son être, roulé en boule contre le corps apprécié d’un être aimé aurait pu s’imposer à l’image du moindre spectateur assistant à cette étrange scène.

« Orchys… »


Juste un murmure, à peine plus qu’un grommellement étouffé dans l’épaisse crinière dorée. Son corps trempé frissonnait sous la caresse de l’air ambiant mais il ne semblait pas y prêter la moindre attention.


« … Pourquoi tu m’as laissé partir la dernière fois ? …Pourquoi ça fait si mal quand j’y pense ? »


La voix trainante et basse, les yeux clos et le corps satisfait, le faune frôlait l’état de veille qui précédait le sommeil. Pourtant, il finit par se redresser pour mieux aller attraper la grande serviette qui trainait non loin et revenir les envelopper tout deux dedans.
Ou du moins tenter gauchement car ses pensées incohérentes ne lui permettait pas une très bonne coordination de ses mouvements.


« …Je peux dormir avec toi ? »


La grosse tête cornue dodelina dangereusement alors qu’il fermait les yeux un trop long instant. Les effets euphoriques des substances qu’il avait ingurgitées semblaient enfin s’estomper. Seule restait alors la fatigue de son corps et de son esprit, soumis à des questionnements existentielles dont il n’avait pas l’habitude.

© Laueee






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Infos en vrac : 1m88 sans les cornes, 2m10 avec ; yeux mauves ; petite queue de faon toute mimi ; couleurs des poils : chamoisés ; mêmes couleurs sur certaines zones de peau ; pouvoir répulsif qu'il ne maitrise pas.
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Orchys Cythiarel
Vampire Aristocrate
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Son ventre ne lui obéissait plus, pas plus que ses jambes, dont l’une subissait les attentions du faune, qui ne semblait vouloir se calmer, prenant possession de l’entièreté de la zone, alors même qu’Orchys se tordait souplement sous ses va et vients. Des gémissements finir par lui échapper, soufflés, entrecoupés par de forts pincements de sa lèvre inférieure. Ses orteils, ses doigts, des frémissements les parcourraient pour les rendre dérangeants, ressentant se besoin de bouger, de toucher ce qu’ils pouvaient, corne et dos du faune, dans une souplesse presque de contorsionniste. L’éphèbe bouclé avait été transformé alors qu’il pratiquait la danse oriental, assez acrobatique et avait gardé cette facilité à se mouvoir sans douleur et sans raideur. Tout flambait en lui jusqu’à sa gorge, et quand le faune redoubla d’ardeur pour lui prouver toute sa gourmandise charnelle, le vampire se tendit, s’arquant vers le haut, sa cambrure quittant définitivement le sol, ses cheveux mi mouillés, mi secs s’étalant un peu plus sur le sol. Une main se plaqua sur sa bouche pour éviter un cri de plaisir quand son corps se mit à vibrer, si vite qu’il n’eut pas le temps de prévenir Noâm qu’il ne tenait plus. Plusieurs spasmes le secouèrent, son ventre épousant les cornes du faune toujours à l’œuvre alors que sa victime , yeux clos, tentait de contenir tous ces soubresauts inhabituels qui  le secouait.

Par tous les anges...  Que venait-il de se passer...
Son corps retomba au sol comme fini, épuisé, le souffle sortant de son torse, le regard nuageux. Ses mains tombèrent à leur tour sur la pierre froide, perdues.
Avait-il vraiment accepté qu’on lui refasse ce genre de choses?
L’absence de Sindri faisait-elle réellement sauter cette rigueur existentielle qu’il s’était tenu à respecter en sa présence, comme si ne pas le faire serait purement échoué? Mais à présent qu’il était seul... cette lourdeur de vie l’avait pousser à baisser sa garde, à accepter d’exister pour d’autres... Était-ce mal?

Peu après, il sentit le chamois se frayer un chemin près de lui, sentant son ventre, son torse, frôler son corps et releva un bras pour ne pas le gêner de son coude, le rabattant contre son torse. Il ramena une jambe contre son torse, tournant un peu le bassin sur le coté pour ne pas qu’on le voit comme ça et en quelques secondes, lentement, il enfouit son visage contre Noâm, honteux d’être si faible face à lui, comme s’il avait voulu que par magie, le cornu le dissimule aux yeux de tous. Nudité non contrôlé qu’il était...Honteux car il n’a pas su le prévenir et il sait très bien où sa semence a fini...Rien que l’idée le transit de déshonneur personnel. Sa cuisse se colle aux siennes, ses mains touchant quelque part entre son torse et son ventre entre leur deux corps.

- ... Quand tu as refusé de boire mon sang comme lacrimosa... j’ai pensé que tu t’en fichais de me rendre malade avec un sang empoisonné de drogues immondes... et je me suis dit que... je n’arriverais pas à vivre avec quelqu’un qui se fiche de ce qui peut m’arriver...

Ses doigts touchent doucement ce qui passent à proximité , comme voulant s’occuper, s’approprier.
- C’était tellement vide après ça...

Puis le corps lui échappe. Va-t-il partir? Encore? Le regard fatigué, le vampire se redresse sur un coude, ramenant un peu plus son genou vers lui. Il doit se ... couvrir. C’est indécent. Dieu merci , les petites dorment. Un peu perdu, il peine à comprendre qu’un tissu vient de lui couvrir le bassin. Ses doigts touchent la serviette, le regard encore un peu vaseux. Oh. La question le surprend. La dernière fois, il n’avait pas voulu. Pire, il s’était affalé n’importe où... Il était si différent aujourd’hui. Orchys s’assoit un peu, en appui sur un bras tendu, et encore rouge de peau, de toutes ces émotions et ces actes dont il taira le nom, et sourit un peu en coin, en poussant une lourde mèche emmêlée dans une corne.
Le ventre encore raide, et les jambes fébriles, il se met à genou, cachant son entrejambe avec un bout de la serviette.

- Dans le lit... pas ici... je veux pas que tu tombes malade ... J'ai eu trop peur pour toi ce soir...

Sa voix est fatiguée tout comme son regard, et il tente de se lever, entraînant avec lui la serviette large, mais ses muscles lâchent et il retombe au sol... dans une grimace de frustration, ses longues mèches lui cachant le visage, mains au sol.

- J’ai plus de force dans les jambes...
ça allait revenir, il le savait mais pour le moment, elles ne semblaient pas d’accord. Il se frotte doucement la cuisse d’une main dans un léger sourire, son autre main passant sous sa crinière légère pour la ramener sous une épaule en une torsade habile, pour libérer son visage. Il relève un regard vers Noâm, quand même inquiet de son état. Sa main froide  fine quitte sa torsade capillaire pour rejoindre la joue de son faune.
- ça va aller...?



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Noâm
Sang-mêlé Faune
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Cœurs à genoux
Noâm & Orchys

Les mots étaient doux, la voix d’Orchys, encore chargée d’émotion, avait quelque chose d’apaisant et le faune ferma un peu les yeux, enveloppant son corps humide d’un bras lourd et musculeux. Que le vampire brasse pour mieux se cacher contre lui, cacher sa honte née d’une pudeur que Noâm n’était pas en état de comprendre – jamais – ne sembla pas le déranger, son bras se contentant de se faire quelque peu plus léger le temps de.
Le sens des mots auraient pu lui échapper, comme tout le reste de leur précédente conversation mais dans les méandres brumeux des drogues, une lumière recommença timidement à briller et il soupira dans les cheveux d’ambre pâle.


« C’est toi qui me boit, pas l’inverse. Et je ne veux pas que tu me boives quand je ne suis pas comestible. Des fois c’est juste trop lourd à porter alors, je veux juste quelques heures pour oublier.»


Une solution qui abimait son corps comme son esprit, certainement de manière plus définitive que le bien-être factice apporté réellement par les substances qu’il troquait au petit bonheur la chance puis consommait sans se soucier de leurs réels effets…
C’était mal et, même bête comme il était, le sang-mêlé en avait conscience.
Mais dans cette vie de solitude, personne ne serait là pour le pleurer le jour où il viendrait à décéder de toute façon.
Du moins, pensait-il comme ça jusqu’alors.
Peut-être penserait-il autrement à partir de demain ? Demain était un nouveau jour après tout, tout pouvait encore arriver.

Un frémissement répondit à chaque attouchement d’Orchys, la peau de Noâm n’ayant pas l’habitude d’être caressée de la sorte revêtait une sensibilité importante, accrue par le poison qui roulait encore dans ses veines.
Le faune étouffa d’ailleurs un léger gémissement dans ses cheveux et choisit ce moment pour échapper à son contact, dans un rare élan de prévenance.

Ils furent bientôt tous deux enroulés dans la même serviette et la grosse bestiole revint coller son corps contre le sien, commençant à le frictionner avec une douceur maladroite – qui était à la hauteur du shampoing qu’il lui avait prodigué la dernière fois.
D’où venait cette prévenance inhabituelle, serait-elle encore là ?
Mais déjà la tête du faune dodelinait et ses yeux avaient tendance à se fermer de trop longues secondes pour de simples clignements de paupières.
Les doigts replaçant sa mèche de cheveux, le frôlement contre sa corne… Il lâcha un nouveau soupir avant de rouvrir difficilement les yeux pour voir Orchys tenter de se lever pour mieux choir de nouveau à ses côtés.
Pas même avait-il eu le temps de tendre les bras pour le rattraper et il se contenta d’un haussement d’épaules à sa question, sa voix commençant à se faire un peu plus basse et trainante alors qu’il répondait, se séchant à coups de gestes mécaniques – ceux-ci cessant sous la caresse fraiche contre sa joue, Noâm plongeant de nouveau plonger son regard dans le sien.


« J’vais sans doute avoir une migraine à damner un saint à mon réveil. Et pis j’sais pas ce dont je me souviendrai… Ca c’est toujours la surprise.»


Ces mots aussi lui firent mal mais il ne pouvait pas comprendre cette douleur dans son état. Il ne pouvait pas comprendre en quoi cette nuit était importante pour tous les deux. Ni ce que cette vérité avait de cruelle pour Orchys.
Posant une grande paume chaude sur cette main si précieuse, il prit quelques secondes supplémentaires pour en apprécier le contact avant de rouvrir les yeux, visiblement résolu par un dernier sursaut d’énergie.
Il se releva, branlant un instant avant de se stabiliser, puis il enveloppa son précieux vampire dans la serviette avant de prendre Orchys et son cocon dans ses bras et de le soutenir – ou de le porter ! – jusqu’à son lit.


« Mais demain c’est demain et maintenant c’est maintenant. Faut faire avec…»


Et sur ces propos sans queue ni tête, il trébucha en déposant son précieux colis sur les draps, s’écrasant la face la première dans leur douceur à ses côtés, en grognant devant son talent certain pour la maladresse.

© Laueee






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Orchys Cythiarel
Vampire Aristocrate
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Il ne réponds pas quand il lui dit qu’il veut juste quelques heures pour oublier, l’observant. N’est-il pas assez... reposant pour oublier avec lui... et avec son sang? Il peut le mettre en bouteille s’il faut. La tristesse qui le ronge passe à peine ses pupilles. Il n’est pas reposant, il ne l’a pas été du moins. Peut-être est-ce aussi pour ça que Sindri est parti... Il aurait voulu répondre, mais ... a quoi bon dans son état. Ce sujet était trop sérieux pour ne pas mériter de parler à autre chose qu’à un mur non? Il préféra donc garder ses mots pour lui, la gorge serrée... Si lui avait mal, ne pensait-il pas que lui aussi avait mal? Se pensait-il seul dans ce cas? Il se disait qu’avec le peu de positif qu’il lui avait montrer, c’était dur de faire confiance à quelqu’un comme lui et même s’il lui disait qu’il avait su faire preuve d’honneur serviable envers un autre homme durant plusieurs millénaires, est-ce que ça lui parlerait seulement...? Peut-être s’en moquerait-il...? C’était dur et injuste que tant de choses ne se passent alors que Noâm est dans un état second... Et meme s’il ressentait le corps du faune réagir à ses caresses, encore une fois, il lui échappa. Il ne comprenait pas. N’aimait-il pas quand l’attention venait du vampire? Voulait-il être le seul à donner? Lui faisait-il peur? Il ne comprit rien, pourquoi se recollait-il à lui ensuite. Ce faune était-il vraiment cassé, sans prendre en compte la drogue?

La suite se fit en toute logique. Il ne pouvait pas dormir par terre. Surtout pas Noam. Il risquait de tomber malade. Et alors qu’il s’inquiètait du faune, ce dernier lui sortit la phrase qui mit une réalité douloureuse à tout ceci. Bien sûr qu’il s’en doutait mais l’entendre faisait mal. Rien de tout ça n’allait donc exister? Ils allaient devoir repartir à zéro? Peut-être même allait-il repartir énervé ou grincheux? Encore? Peut-être qu’il le fustigerait de lui avoir fait des choses sous l’influence de la drogue et de l’avoir forcé à le suivre et dormir dans son lit?  Orchys fit un léger oui de la tête, une expression aussi contenu que possible face à la cruauté de tout ça, et se força même à sourire gentiment, se passant la langue sur la lèvre inférieure, puis se la mordant légèrement pour faire passer la douleur intérieure.

- Je ferai préparer ce qu’il faut pour ... ton mal...

Que pouvait-il faire d’autre? Un léger soupir sortit de son torse, se passant une main doucement sur la moitié du visage. Tout ceci allait le rendre fou. Il suffisait que Sindri ne disparaisse pour qu’il n’arrive pas à se cadrer? Toute cette folle aventure qui guidait à présent son chemin, qui pourrait le ramasser si demain, à nouveau , il tombait... Peut-être que Noam ne voudra plus de lui demain... Fool qu’il était. A quoi rimait toute cette automutilation... Mon pauvre orchys, que fais-tu... Avais-tu vraiment besoin de te retourner le coeur...

Sa grande main lui fit autant de bien que de pincement au cœur. Il suivit juste après ça l’initiative du faune de se relever. Euh, pouvait-il seulement le faire? Il ... un instant il crut qu’il allait tomber mais à peine debout, avant de se faire un peu nemiser et de faire par quitter le sol. A un autre moment, il aurait grommelé mais pas cette fois, et puis s’il ne souvient pas demain, pourquoi s’en faire. Demain c’est demain oui mais il ne veut pas être à demain. Le temps a toujours été trop court pour Orchys. Il aimerait vivre au rythme des arbres. Il posa sa tête contre la mâchoire du faune, jusqu’à atteindre le lit, où il atterrit avec lenteur, mais ce ne fut pas le cas du faune qui piqua du nez pour s’écraser dans le matelas juste à coté. Inquiet, il l’attrape par le cou doucement et l’épaule pour l’aider à se redresser un peu.

- ca va..?
Un léger sourire amusé, teint d’une pointe de crainte qu’il se soit fait mal ailleurs. C’est fragile ces mortels. Il a l’air d’aller un peu mieux que tout à l’heure. C’est rassurant mais cela veut-il pour autant qu’il est sauvé de la crève du lendemain?

Orchys se décale lentement, fatigué, il mangera demain, ça ne le tuera pas. D’un geste souple, il se glisse sous les draps du lit, tirant la couette sur ses jambes avec. Il n’a jamais vraiment dormi nu, c’est un peu étrange. Discrètement, il laisse glisser la serviette sur le coté, au pied du lit, avant d’entrer sa cambrure sous les draps et de s’allonger sur le ventre, fixant avec discrétion le faune... Il finit par lui tendre ses doigts bagués pour l’inciter à le rejoindre, au milieu des six coussins.



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Noâm
Sang-mêlé Faune
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Noâm & Orchys

A nouveau cette incompréhension entre les deux protagonistes de notre histoire ; sans le vouloir, Orchys avait mal interprété les propos de Noâm mais personne ne pouvait lui en tenir rigueur, tenant compte de l’état désastreux du faune et de sa faculté à parler à mots comptés… Et donc sans doute par énigme pour le pauvre aristocrate solitaire !
Le sang-mêlé n’avait d’ailleurs pas saisi lui-même le sens des propos de son hôte à propos des médicaments qu’il lui ferait préparer pour soulager sa migraine – largement méritée.
Oui, au fond, on ne pouvait pas dire qu’Orchys ne faisait pas des efforts pour tenter de créer une relation durable avec le chamois revêche. Il était cependant préjudiciable que ces efforts ne soient pas justement récompensés.
Pas encore.
Quand à savoir si le faune allait lui en vouloir pour les évènements de la soirée, c’était une autre histoire. Une histoire qui allait s’écrire dès le lendemain matin.
Wait and see…

En attendant, ils en étaient là : Orchys, son délicieux séant confortablement posé sur son lit, et Noâm, le nez dans les tissus précieux qui grommelait des choses incompréhensibles même pour l’ouïe fine du pauvre spectateur à ses côtés.
Sous les doigts doux et méticuleux il finit par se redresser en soupirant, posant un regard aux paupières lourdes sur son aide inespérée.


« Oui, j’crois qu’il est vrai’ temps d’aller s’coucher surtout.»


Il suit les mouvements souples – lascifs et hypnotiques – du vampire, très habile à se glisser sous ses draps, d’abord trop gauche pour le suivre avant d’y être invité d’un geste de la main.
La serviette depuis longtemps cédée à Orchys et nu comme un ver, il finit par ramper sur le lit pour mieux frôler les doigts pleins de bijoux d’une joue, avant de se glisser à son tour sous les draps.
Un soupir de contentement et il ferma les yeux, venant chercher le corps plus frêle pour l’attirer contre lui en une étreinte chaude et tendre, son nez revenant trouver sa place dans la tignasse pleine de boucles blondes.
Il ne lui fallut qu’une minute, peut-être deux pour trouver l’oubli réconfortant du sommeil.


La nuit passa dans une inconscience profonde, le faune dormant du sommeil du juste, et il fallut attendre que l’aube ne pointe ses premiers rayons sur son visage pour qu’il ne daigne sortir de sa torpeur en fronçant les sourcils.
La tête lourde comme si elle avait servi d’enclume au marteau divin, le faune resserra quelque peu son étreinte sur sa peluche d’infortune, étouffant un son douloureux entre gémissement et grognement dans les cheveux d’or avant de se rendre compte que cette situation était anormale et d’ouvrir réellement les yeux.
Les draps de satin caressaient toujours son corps au moindre mouvement et il frissonna sous leur douceur incongrue, le moelleux du matelas semblant supporter sans problème son corps, rendant ses ressentis incertains.
Un coup d’œil circulaire rapide ne tarda pas à illuminer son esprit et à établir des connections neuronales : il se trouvait dans la demeure d’Orchys.
Pire : Orchys lui servait de doudou et il n’était vraiment pas sûr d’avoir reçu son consentement éclairé pour ce rôle… Si bien qu’il le lâcha pour mieux se redresser brusquement, malmenant sa migraine autant que la pudeur du vampire, le drap s’en allant avec lui dans le mouvement.
C’est alors que son regard bigleux accrocha un détail pour le moins inquiétant : l’un des coussins tout proche du vampire semblait maculé de traces sanglantes !

Rejetant le drap de leurs deux corps sans se soucier des gestes ou des protestations de son hôte, il se mit à l’ausculter aussi bien du regard que des doigts, cherchant visiblement une plaie qui n’existait en réalité pas.
Ne trouvant pas, il finit par le serrer contre lui en soupirant de soulagement.


« J’ai cru que j’t’avais encorné cte nuit.»


Visiblement, l’étrangeté de cette situation ne sembla pas l’inquiéter outre-mesure, pas plus que cette étreinte nouvelle qui n’avait pas lieu d’être au vu de leur situation respective.
Du moins la dernière connue de son esprit.
Finalement, une petite lumière sembla s’allumer et il relâcha la pression pour mieux se gratter la tête en baillant.


« Tu peux p’tetre m’expliquer ce que je fiche dans ton lit par contre ? Pas que j’me souvienne de grand chose de la nuit dernière mais… Jme souviens pas d’grand-chose quoi.»

© Laueee






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Orchys Cythiarel
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Il l’avait laissé venir contre lui, se laissant entourer par ses bras, dans un câlin chaud, jambes collées les unes aux autres, doucement lovés. Noâm s’endormit bien plus vite que son homologue vampire, qui lui, resta là, contre lui, regard entrouvert à penser à tant de choses et pas celles qu’il faut. Il avait bien tenté de ne pas laisser sortir ses sentiments mais oublier que les larmes de vampire étaient bien plus visibles que celles des humains, il avait laissé le trop plein sortir, sans même bouger. Les terrifiantes larmes silencieuses que personne ne veut voir car sans reniflement, sans contrôle, elles sortent seules et même si on ferme les yeux, preuve d’un trop plein de quelque chose qui ne peut rester en dedans pour le bien de son hôte. Après cette écart de conduite, et si fatigué, orchys se laisse à son tour aller dans ce sommeil méditatif qu’il a aimé garder en rituel depuis son passage au vampire. Probablement qu’une bonne partie de son visage taché de traits fins aient été essuyé maladroitement par l’oreiller. Ce n’est pas grave, des oreillers il en avait plein, mais le cœur il n’en avait qu’un. Et même s’il ne l’osait l’avouer à voix haute, ce jeu dangereux dans lequel il s’était empêtré le terrifiait.

Il ne vit pas le matin arriver. Et n’entendit pas même les deux petites servantes venir nettoyer le bain et le reste de l’appartement et des vêtements traînants, tombant alors sur la vision des deux hommes enlacés, sautillant de contentement comme deux petites groupies.
Le réveil fut brutal. L’étreinte si chaude disparut et le matelas fut secoué, le drap tiré amené le frais avec sur cette peau dénudée. Brusqué dans sa léthargie corporelle, après cette étreinte qui ne fut pas la seule de la nuit, Orchys ouvrit un œil, se protégeant machinalement le flan du bras et rabattant un genou contre lui pour couper le froid mais rien n’y fit. Que se pass... Il cligna des yeux, un peu collés, c’est ça quand on s’endort les yeux plein de sang aussi , grosse nouille. Une plainte légère lui échappa quand le drap disparut totalement, et que plein de doigts et d’yeux vinrent le malmener alors qu’il n’avait rien demander. Qu’est-ce qu’il faisait? Qu’est-ce qui lui prenait? Quoi encore des envies lubriques étranges? Si brutalement ? Perdu, le bouclé ne comprend pas et attrape un coussin imposant pour se le plaquer sur le milieu du corps, mais le coussin s’arrête à mi chemin quand le faune le reprend contre lui pour un câlin de soulagement, laissant interdit Orchys, yeux clignant, bouche close, encore dans le paté.
Encorné? Really? Euh pourquoi il a pas été mis au courant de ce risque, quoi que vu les cornes, ça doit forcément arriver à des gens comme lui de faire ça par accident mais n’empêche, quelle violence... Tu dors peinard et pof t’es mort.

Lâchant le coussin derrière ses fesses, il attrape doucement le draps de ses orteils acérés, pour plier la jambe, jambes serrées, le remontant vers l’arrière en douceur et l’attrapant souplement du bout des ongles pour se recacher le bassin, déjà très gênée d’être nu comme un ver aux yeux de tous. Il recache un peu le bassin de Noâm au passage et se frotte le visage, regardant le coussin, comprenant brusquement. Mince... Il se souvenait, et des larmes légères et de leur raison, alors sa gorge se serra un peu. Poussant ses mèches emmêlés en un balai souple de doigts qui les ordonnèrent un temps soit peu, il accusa avec un peu de tristesse l’amnésie avouée du faune. Devait-il dire la vérité ou enjoliver, ou lui dire qu’il ne s’était rien passé? Il se touche le visage deux secondes, il sait qu’il a un peu de sang sur le visage et peut-être le long des paupières. Un soupir s’extirpe doucement de sa gorge, avant de se redresser et se retourna un peu penché au dessus de lui. Il s’approche pour déposer un baiser léger sur ses lèvres.

- Je vais te répondre ... laisse moi juste deux petites minutes... j’ai besoin de... j’ai mal aux yeux...

Ses cils collaient de sang, le dessous de ses yeux décorés comme un pierrot mais de rouge, il lui tourne le dos, attrapant sans violence le drap en question, qu’il crochète à sa taille. En réalité, le drap était bien attaché aux pliures du lit et afficha une résistance dans la tension du tissu qui se vit quand il se leva, leste et aérien, pour s’éloigner. Un instant les lignes du drap entre le lit est son corps fut très droite et la seconde suivante et ce sans que son corps n’en accuse l’onde de choc, le drap se déchaussa du matelas et vola en courbes voluptueuses jusqu’aux pieds du vampire qui s’approche d’un meuble avec une vasque mobile. Il y plongea une de ses mains, elle aussi tachée, pour la laver, puis pencha son visage au dessus pour le laver lentement. La sensation fut agréable et bientôt sa peau redevint clair tout autant que ses cils. Certes il avait pris le drap pour lui mais Noâm se fichait d’être nu non, et il lui restait la couette. Il n’était pas à l’aise notre vampire , tout nu, au milieu d’une pièce, même devant celui qui l’avait à moitié manger la veille. Cette scène lui revint en tête et il s’appuya bras tendus au meuble en expirant doucement. Qu’allait-il lui dire...

Il tira sur un tiroir et attrapa un pagne bleu nuit brodé de fil cuivré, et un second noir, plus large qu’il pensait ne jamais ressortir de ses tiroirs. Le drap tomba de ses hanches, il passa le pagne long avec habilité, lui donnant des allures d’antan. Ramassant le drap, il revint vers le lit, trouvant contre productif de lui détailler toute la veille. Il préférait garder certaines choses cachées le temps qu’elles soient utilisées et ressorties à bon escient. Il posa le drap sur les jambes du faune, puis un genou, puis le second, accroche ses cheveux en tresse rapide dans un fil métallique émoussé de dorure, puis il avança un genou, puis le bras, jusqu’à enjamber son bassin et venir s’allonger sur lui, peau à peau, posant sa tête contre son torse, son front près d’une des clavicules.

- S’il te plait reste avec moi... j’veux dire... vis ici avec moi...

Son index caressait le haut de son pectoral comme dessiner des signes invisibles. Il était las de cette solitude.
Il ne lui dirai davantage que si vraiment il insiste. Mais il ne lui dirait pas qu'il lui a fait une fellation, oh mon dieu. Il rougit rien qu'en y repensant encore. Ah mais ça suffit... s'il y avait un petit être en lui charger de faire la classe à ses émotions, clairement que cette pensée là aurait pris des heures de colle.



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KoalaVolant
Noâm
Sang-mêlé Faune
Sang-mêlé Faune

Cœurs à genoux
Noâm & Orchys

Le faune ne sut pas comment interpréter les gestes et les propos d’Orchys mais remarqua bien, effectivement, le sang séché au coin de ses yeux.
… Il l’avait attaqué dans son sommeil alors ? Hm, vu l’humeur du vampire, il y avait peu de chance. Si ça avait été le cas, il l’aurait sans doute foutu à la porte, en tout cas au moins celle de sa chambre, il ne l’aurait pas gardé comme doudou dans son lit.
Bon, patienter jusqu’à obtenir une explication alors.
La caresse du drap sur sa peau laissa une trainée de frisson dans son sillage alors que les yeux mauves suivaient l’échappée du corps gracieux, cette démarche souple qui l’avait déjà fasciné lors de leur première rencontre.
Captivé par cette vision enchanteresse, il en oublia momentanément la migraine qui cognait, vindicative, contre ses tempes, ses paupières se plissant légèrement lorsque sa vue commença à se troubler. Comme si ça allait pouvoir améliorer la netteté de la scène !
Il fallait dire que l’aristocrate offrait un très beau spectacle, drapé dans le linge long et fin, son dos et la cambrure de ses reins offerts à son unique spectateur.
Et comme il l’avait si bien deviné, Noâm ne sembla pas s’offusquer de sa nudité retrouvé, bras ballant le long de son corps épais, doigts calleux appréciant la douceur du matelas sous son séant, cuisses légèrement écartées pour une meilleure assise.

Le retour du vampire, chastement vêtu de son pagne, se passa de nouveau sous le regard hypnotisé de son invité. Il ne daigna délaisser cette vue que lorsque les longs doigts fins étalèrent le drap sur ses cuisses et que le bel éphèbe au corps gracile décida de remonter sur le lit ; il observa alors la dextérité de ses gestes, sa rapidité à natter ses longs cheveux blonds, la manière dont son corps était tendu dans l’effort.
L’idée de glisser ses mains sur ses hanches s’alluma dans son esprit mais il n’eut pas le temps de lever les mains pour donner corps à sa pensée que déjà Orchys l’avait enjambé pour mieux venir se reposer contre lui, sa peau fraîche donnant naissance à de nouveau frémissement sur sa peau chaude.

Il n’obtint pas de réponse à ses questions et il trouva là une certaine frustration. Pourtant, les mots prononcés par le vampire suffirent à enfouir sous la cendre les braises de son changement d’humeur.
Ses doigts retrouvèrent enfin le contact d’une autre peau, glissant en un lent mouvement sur le dos pâle, son nez piquant dans les mèches nattées pour mieux en apprécier la caresse et les fragrances.
Peut-être était-ce parce qu’il voyait et entendait mal, mais Noâm avait toujours été sensibles aux odeurs, si bien qu’il ne pouvait s’empêcher de revenir à celles qui possédaient sa préférence.
Quant à la proposition, il aurait été difficile de refuser n’est-ce pas ? Pourtant, il laissa un petit temps de silence planer sur la demande avant de daigner le troubler.


« La dernière fois, je n’ai pas compris ta réaction. Je ne sais toujours pas, d’ailleurs. »


Il vint emprisonner les doigts de pianistes au creux des siens, pour mieux lever cette main délicate contre sa joue alors qu’il basculait sa tête en arrière pour lui offrir sa gorge.
Il lui était difficile de garder une certaine cohérence dans ses pensées, dans le brouhaha assourdissant des tambours de guerre qui résonnaient sous son crâne.
Il ferma les yeux, déglutissant, sa pomme d’Adam jouant l’ascenseur non loin de la veine qui palpitait chaudement contre sa gorge.


« Bois. »


Est-ce que c’était important de comprendre au final ? Peut-être devait-il simplement cesser de nourrir l’espoir qu’un jour il trouverait enfin quelqu’un avec qui s’entendre.
Il ne se souvenait pas de cette nuit, de ce qu’ils avaient bien pu faire, de ce qu’il avait bien pu se passer.
Sa dernière pensée cohérente remontait à sa présence au cimetière. Il ne connaissait même pas le nom de la drogue qu’il avait ingurgité. Du cocktail de drogues ?
Peu importait. C’était derrière lui, il devait regarder devant.
Ici le lit était confortable, la nourriture abondante et la baignoire toujours remplie et assez grande pour son corps massif.
Alors, avait-il vraiment envie d’hésiter ?


« Et tu m’as toujours pas dit ce que je devais faire pour toi. »

© Laueee






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Infos en vrac : 1m88 sans les cornes, 2m10 avec ; yeux mauves ; petite queue de faon toute mimi ; couleurs des poils : chamoisés ; mêmes couleurs sur certaines zones de peau ; pouvoir répulsif qu'il ne maitrise pas.
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Orchys Cythiarel
Vampire Aristocrate
Vampire Aristocrate

Ce regard , il le sentait sur lui, et quelque part, il ne voulait pas que cette sensation parte. Il avait souvent été dans l’ombre de Sindri, se confortant dans ce rôle sécurisé, plein de rituels et de petites habitudes rassurantes, et pourtant son ainé n’y était pour rien, c’était un rôle qu’Orchys avait aimé. Et puis les siècles ont passé et finalement, l’ombre se fit pesante. Le fait de ne jamais vraiment compter, de ne pas avoir de regard sur soi, de n’être désiré par personne... C’était compliqué... douloureux, et tout ça , il en avait pris conscience à cause de lui, de son regard de la veille, de tous ces mots qu’il lui a dit et qu’il a malheureusement oublié. Étaient-ils vrais? Était-ce un délire? Si beau délire alors.

Quand Orchys fut lavé et sobrement habillé et qu’il rapporta le drap blanc à son second utilisateur, il dut diriger son regard habilement pour ne pas heurter sa pudeur à une virilité matinale visiblement bien exigé avec nonchalance, et naturel. Alors il choisit ses yeux, puisqu’il le fixait comme s’il avait une chose précieuse sur lui. C’était un peu intimidant un tel intérêt, tirant un sourire léger au bouclé, qui le rejoignit. Gestes, allure, puis finalement prenant place sur lui, contre lui, l’une de ses jambes passant finalement entre les siennes, parce qu’il est large mine de rien le chamois.

Son attention revint sur le vampire en douces caresses et nez plongé dans ses mèches, tirant un frisson de plaisir à l’éternel, souriant un peu sous l’attention, yeux clos. Par peur que cela disparaisse, et la question arrivant de plein fouet sur la réalité qu’il avait décidément tout oublié, le vampire décida qu’il était temps de tout reprendre. Les doigts du faune se croisèrent aux siens et le faune commença un étrange manège. Qu’est-ce que... Le visage levé vers lui, la joue toujours contre son torse, Orchys cligna des yeux. Pardon? Peut-il répéter? Le boire? La tout de suite? Il mit plusieurs secondes avant de réaliser la tentation que ça impliquait et la dépendance et ... il ne voulait pas être dépendant si la prochaine fois, il était imbuvable. Alors oui , visiblement, ils allaient devoir reprendre cette fameuse conversation qui avait mal tourné... Il se redressa, touché par cette proposition. Malgré sa faiblesse, il s’offrait? Idiot... Charmant idiot...

- Pas tout de suite...

Orchys s’assit, genoux réunis sur le coté, triturant son pagne, alors que sa main ramène à lui celle du faune.

- Je t’ai promis des réponses...
Il marque un temps d’arrêt de sachant comme commencer. Il n’est pas doué pour les choses intimes.

- Le sang de vampire sert pour faire de la lacrimosa... je n’ai jamais proposé le mien, mais je te l’ai proposé à toi... parce que ... je voulais que si tu doives te droguer... tu ne te mettes pas en danger avec n’importe quoi. Je ne suis pas très doué pour dire les choses quand elles impliquent des émotions. Ce que tu vas consommer... va rester dans ton sang, même après que tu sois redescendu... et donc je l’aurais bu. Je voulais juste offrir un meilleur compromis pour tous les deux... Et tu as refusé. J’ai compris par là que tu te moquais de ce qui pouvait m’arriver en buvant les produits que toi tu prends... ça m’a blessé je pense. Et je me suis dit que je ne voulais pas à coté de moi quelqu’un qui s’en fichait de ma vie... je sais pas si je m’explique bien... je te demande pardon, je n’aurais pas du être aussi dur... mais tu l’as été aussi et ... je ne suis pas très doué pour ces choses là...

En parlant, clairement, et gentiment, quelque peu embarrassé d’ailleurs, il triturait doucement tantôt le bout de sa natte lourde et brouillonne et les doigts du faune. Il s’arrêta un peu avant de reprendre.

- Hier ... je t’ai trouvé dans la rue, et tu étais... tout cassé. A cause de moi...
Le terme était mécanique mais réaliste.
- Je t’ai cherché longtemps... j’ai regretté de t’avoir laisser partir. C’était si vide ici... tu manquais même aux filles. Jemah t’a sauté dessus hier quand tu es revenu. Au début quand je t’ai trouvé dans la rue, tu m’as dit des choses touchantes, des choses à l’opposé de ce que tu m’avais montré la première fois, je n’ai pas compris... mais j’ai beaucoup aimé. C’est moi qui t’ait embrassé en premier. Tu m’as demandé si tu pouvais de nouveau te baigner avec moi... J’ai accepté, et tu es revenu avec moi ici. J’avais aussi peur que toi j’avoue... Peur que tu penses que j’ai abusé de toi, peur que tu ne veuilles plus de moi ce matin, que tu aies tout oublié... Que tu repartes.... c’est ce qui m’a fait ... un peu pleurer cette nuit je crois. Le sang c’était ... ça... un détail dont je préférerais qu’on ne reparle pas s’il te plaît...

Il se touche doucement la tempe, un peu confus, mais ... rougeurs naissantes, il continua.

- On est ... retourné dans le bain ... tu étais si froid, j’ai eu peur que tu tombes vraiment malade... mais tu t’en fichais.  Personne m’a jamais traité comme tu l’as fait. Tu m’as .... fait des compliments, tu as été attentionné... très attentionné...

A ces mots une vision indécente lui passe devant les yeux et il se racle la gorge, cramoisi des oreilles, regardant ailleurs.


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KoalaVolant
Noâm
Sang-mêlé Faune
Sang-mêlé Faune

Cœurs à genoux
Noâm & Orchys

Il lui offrit sa veine de bon cœur mais Orchys la refusa. Cette décision pesa un instant sur son cœur alors qu’il inclinait la tête dans l’autre sens pour mieux river son regard au sien, sans comprendre. Un coup de poignard dans ses muscles noueux ne lui aurait pas fait plus mal que ce simple refus et le doute darda ses aiguilles dans son palpitant. Confiance… Pas confiance ? Espérer… Ou garder ses distances ?
Mais ses doigts mêlés aux siens ne le lâchèrent pas, au contraire, ils furent entrainés contre le corps frais alors que le beau blond se repositionnait avec une certaine prestance.
Et comme – enfin – il allait obtenir des réponses, il se contenta d’un léger soupir de déception sans chercher à imposer ses pensées ou son opinion.
Sa tête était trop lourde pour réfléchir posément, de toute façon.

Ainsi, il apprit que la raison de ses actes – de leurs actes – n’était rien d’autre qu’une énorme incompréhension. De sa main libre, il se gratta le crâne, à la racine d’une corne arquée, alors que le vampire jouait tour à tour avec ses doigts ou avec sa natte.
Il aimait bien quand il jouait avec ses doigts, ça lui rappelait le lien physique qu’il partageait à cet instant précis, un lien qu’ils ne semblaient vouloir rompre ni l’un ni l’autre.
Espoir donc… Un peu méfiant.
Profitant d’une pause dans les explications alambiquées et quelque peu foutraques de son hôte, il se permit de prendre à son tour la parole.


« Mais c’est pas ce que je voulais dire. Je voulais dire que j’en avais pas besoin, parce que généralement j’ai pas besoin de drogue. C’est juste que des fois, la vie c’est un peu compliqué et que j’ai trouvé que ça pour y échapper un peu, tu vois ce que je veux dire ?
Je comprends que tu veuilles pas me boire si mon sang est beurk à cause de ça, hein, donc si j’accepte ton deal, c’est que j’en consomme plus. C’est tout. »



Il n’était peut-être pas le mec le plus intelligent du monde, mais il avait un minimum de conscience professionnelle quand même. Surtout quand la conscience professionnelle impliquait potentiellement une solution à sa solitude trop pesante. Et un lit confortable. Et de bons repas copieux. Et des frangines adorables.
Noâm laissa Orchys poursuivre, fronçant parfois les sourcils face à ses tournures de phrase un peu alambiquées, ses sous-entendus qu’il devait sans doute comprendre de travers et surtout, l’importance du sens de ses mots.
Des paroles touchantes. Embrasser. Le bain.
Il ne se souvenait de rien de tout ça et ça le frustrait bien plus que ce qu’il aurait pu envisager.
Ses doigts mêlés avaient attirés leurs homologues contre la jolie bouche aux crocs pointus pour mieux l’effleurer avec sa maladresse caractéristique, sa main libre effleurant ses lèvres en miroir. Il avait oublié jusqu’à son goût et l’envie impérieuse de venir à son tour l’embrasser, pour se souvenir, s’imposa bien vite dans son cœur.
Mais Orchys parlait, parlait et Noâm ne trouva pas la force de l’interrompre. Parce qu’il voulait comprendre. Parce qu’il voulait savoir. Peut-être, au fond, espérait-il que la mémoire lui revienne à coup de flashs vivaces, à travers ses mots ?
Mais rien ne se produisit, son cerveau n’était qu’un bordel douloureux sans intérêt.


« Je ne me souviens pas… J’aimerais me souvenir mais ma tête est juste un brouhaha de douleur. »


Pourquoi tout cassé à cause de lui ? Qu’avait-il bien lui dire ? Il était vrai que ça l’avait remué cette histoire, mais sa prise d’hier n’avait rien à voir avec ça. Il avait passé la porte, fait une croix dessus.
…Odieux mensonge de celui qui est repassé tous les jours devant la ruelle sans oser venir frapper à la porte !
D’un geste distrait, il vint lisser les pommettes rougies comme s’il pouvait si simplement en effacer la couleur dérangeante. Pour que le vampire réagisse de la sorte, vu sa pudeur, ils avaient dû faire des trucs pas très nets dans le bain.
Son regard se porta donc sur celui-ci, et il bascula légèrement la tête sur le côté, le voyant encore plus flou que la dernière fois à cause de sa migraine.

Non, décidément, le black out le plus total.
Il reporta sa pleine attention sur le beau visage d’Orchys, un peu curieux quand même.


«Comment ça j’ai été très attentionné ? Je comprends pas ce que tu veux dire par-là. »

© Laueee



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Orchys Cythiarel
Vampire Aristocrate
Vampire Aristocrate

Un peu perplexe à sa réponse, et bien qu’il continua d’expliquer les évènements de la veille, Orchys ne comprenait pas. Il était pourtant sûr de l’avoir entendu dire qu’il préférait trouver par lui-même et n’avait pas parlé d’arrêter. Était-il instable? Avait-il changé d’avis entre temps? Était-il sur de savoir ce qu’il voulait? Alors pour ne pas se mettre le doute et se faire du mal inutilement, il avait décidé de passer à la suite. Peut-être interprétait-il mal encore une fois, mais il avait l’impression d’interpréter le reste du monde assez correctement mais de ne rien comprendre à ce faune... pourquoi était-ce si difficile?

A ses gestes, Orchys qui avait fini de parler, resta interdit, figé, se demandant ce qu’il faisait, à quoi il pensait. Lui n’avait rien oublier, et dieu merci, le sous sol bien ventilé avait perdu cette odeur de sexe si caractéristique de ce qui était arrivé la veille. Pourquoi penchait-il la tête. Machinalement, Orchys fit de même, très légèrement, comme si se mettre dans la même position de tête allait arriver sa compréhension. Et la question tombe. Un instant, ses yeux s’agrandissent, pour reprendre leur forme en amande avec un raclement de gorge. Pourquoi diable demandait-il? Doux Jésus, que dire. Il avala sa salive, et se passa le bout de ses doigts sur le coté du coup.

- eh bien... euh...
Il baissa les yeux sur ses mains, se triturant la lèvre des dents. Il avait tellement l’impression de perdre du charisme... C’était assez perturbant. Lui sur qui personne ne marchait en dehors de cet endroit, se voyait soudainement affaibli par cet homme.
- C’est assez gênant... J’ai même eu peur de t’étouffer...

Il se racla de nouveau la gorge, pour se relever doucement en sortant du lit tranquillement.
- Jemah t’a apporté ce que je lui ai demandé de préparer...Je reviens...

Il s’éloigne un peu, disparaissant par l’alcôve drapée qui sépare la chambre du couloir des autres pièces, et revient une minute après avec un plateau garni de différentes choses, ses bracelets tintant contre le plateau. Il dépose le tout sur la table de chevet en s’asseyant sur le rebord du lit, tapotant un peu sur le lit.
- Approche toi un peu... tu as faim?
Il va le gaver à force, mais a-t-il peut-être faim, il ne connaît pas son rythme alimentaire non plus. Habilement, il approche sa main de son front chaud et inquiet le regarde, glissant sa main sur sa joue.

- Tu as besoin de repos aujourd’hui. J’ai besoin de quelqu’un en qui je peux avoir confiance et qui peut prendre soin de moi quand je suis faible, un majordome un peu plus... baraqué que la norme si tu préfères. Et ... j’aimerais ... l’exclusivité de tes services...
La dernière phrase fut dite un peu plus bas. Un peu gêné, au final, car cette phrase pouvait englober beaucoup de choses...

- Tiens... c’est ta gueule de bois...
Un soupir lui échappa, alors qu’il venait de préparer une grosse tasse de tisane pour les migraines, qu’il lui tend, avant de se toucher la tempe de deux doigts, en caresse comme si tout ceci lui donnait aussi mal au crâne. Il avait besoin de sang c’était certain.
- C’est inutile que je me mente, dit-il en se passant la main sur la moitié du visage, replaçant une mèche.
Se triturant de nouveau les vagues, il cherche ses mots.
- J’aimerais... apprendre à te connaître. Qu’on passe du temps ensemble... je veux dire... pas que pour le travail...



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Noâm
Sang-mêlé Faune
Sang-mêlé Faune

Cœurs à genoux
Noâm & Orchys

En réalité, Noâm avait dit qu’il allait se débrouiller avec lui-même – dans le sens où il était assez vieux pour gérer ses bêtises tout seul comme un grand et donc, le manque et les symptômes éventuels qui risquaient d’apparaître.
Mais comme cela remontait à plusieurs jours en arrière et qu’il ne se souvenait pas exactement de ses propos, il avait réitérer son explication. Maladroitement.
Maintenant, Orchys pouvait bien prendre la décision qu’il voulait le concernant, ce n’était plus de son ressort : la balle était dans l’autre camp.

Sa question sembla de nouveau semer le trouble sur le visage du blond. Gêné, ce dernier rompit rapidement leur contact visuel pour mieux s’intéresser à ses doigts, le regard du faune suivant le sien, ne voulant pas louper la moindre miette de cet étrange manège qu’il ne comprenait pas.
Visiblement, il avait tapé dans le mille. Mais le vampire le laissa sur une réponse aussi vague qu’énigmatique pour mieux s’échapper quelques pas plus loin.
Il avait eu peur de l’étouffer ? Devait-il comprendre qu’ils avaient effectivement couché ensemble et qu’Orchys avait quelques pratiques déviantes ? Ou plus simplement qu’il lui avait taillé une pipe ?
Le tintinnabulement des bracelets ramena son attention sur la silhouette gracile.
Il n’hésita qu’un instant lorsque le vampire tapota le lit à côté de lui, revenant s’asseoir à ses côtés, cuisse contre cuisse, à nouveau dans sa plus simple nudité.
Quelque part, tout au fond de sa conscience, les excès de pudeur du vampire l’amusait, lui qui en avait toujours été dépourvu !


« Non, mais si tu as un peu d’eau, ce serait cool. »


Dans l’état actuel des choses, remplir son estomac semblait bien le cadet de ses soucis. Et avec la migraine, pas sûr que ce choix aurait été particulièrement judicieux.
Déjà les doigts frais étaient revenus au contact de sa peau, l’obligeant à loucher avant que les améthystes ne retrouvent leurs homologues saphir, la main parfaitement logée sur sa joue. Il ne chercha pas à lui échapper, prenant même machinalement la tasse d’une grosse main brute.
Un majordome musclé. L’exclusivité de ses services. C’était assez vague, encore, mais c’était un bon début.
Il allait demander des détails mais l’aristocrate n’avait visiblement pas fini.
Ses derniers propos eurent le mérite de surprendre le sang-mêlé, pas du tout habitué à ce que l’on désire sa compagnie autrement que par obligation.
Il baissa un instant le nez sur sa tasse pour mieux avaler une grande gorgée de la mixture – après l’avoir reniflé avec curiosité – puis il se releva pour mieux la reposer sur le plateau, lui offrant une vue superbe sur la queue ridicule qui ornait le bas de son dos, et donc, son magnifique postérieur, l’espace de quelques secondes, avant de venir se positionner face à lui, se penchant assez pour que leurs visages se touchent presque, ses deux mains de chaque côté de lui, murmurant d’une voix aussi basse et curieuse que sensuelle :


« Pourquoi ? Pourquoi je t’intéresse autant ? »


Et, parce qu’il manquait toujours de cohérence, il ne lui laissa pas le temps de répondre avant de venir l’embrasser à son tour, cédant à ce besoin impérieux d’unir leurs lèvres et de se rappeler leur goût et leur douceur sur les siennes.
Une main ne tarda pas à se poser sur le torse pâle et nu, à l’emplacement même où le cœur du vampire avait cessé de battre longtemps auparavant, pour mieux le repousser sur les draps et venir le défaire de son pagne, vérifiant par lui-même ce que lui avait dit Orchys.


« Oh, mais non, faut pas t’en faire. J’ai une grande bouche ! »


Et une grande gueule aussi, visiblement. Et comme il fixait de nouveau le beau visage du blond, à présent agenouillé entre ses cuisses, ses doigts glissant sur la peau de ses jambes en douces caresses, il ne loupa rien de sa réaction.

© Laueee




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